RAB NE BANA DI JODI, le prochain film d'Aditya Chopra

[lalita]

C'est tout pourri moi j'appelle OOps sur le chat mais aucune de mes questions ne passent 

[JuanPa]

et le plus drôle, c'est que je n'ai pas écrit cette question  
J'ai juste écrit Hi c'est juan de Paris et le reste bah je sais pas d'où ça sort...il y a peut-être quelqu'un au dessus de nous qui écrit l'histoire de Juan et Anushka mdr

Il faut attendre au moins 20 min avant que ce qu'on écrive passe à l'écran.

[lalita]

faut pas pousser mémé dans les orties

ahah lol j'adore l'expression !! 

J'ai juste écrit Hi c'est juan de Paris et le reste bah je sais pas d'où ça sort...il y a peut-être quelqu'un au dessus de nous qui écrit l'histoire de Juan et Anushka mdr

Oh les tricheurs, ils écrivent les Q !!

[धनेश]

Arf, pas mal Juanito !
C'est vrai que dans ce genre de chat, y a une modération
Déjà c'est pas la star elle-même qui écrit, mais qqun qui le fait sous sa dictée
Pourtant y a qqun qui a fait la promo d'un site de fan de l'actrice, et c'est passé

Allez, pour la postérité :

juanito : Hi Anushka...This Juan from Paris (France)...do u always wanted to be an actor or if not an actor then what would you have been?

Anushka Sharma : junaita, I never dreamt that I cud be an actor. If not an actor, I wud have continued modelling

En tout cas sa chanson préférée du film est la même que la mienne (Haule haule), c'est cool

faut pas pousser mémé dans les orties

... surtout quand elle est en short

[धनेश]

Ouah, la fin du chat c'est violent... un message préformaté d'Anushka qui dit que c'était cool toussa, et bye-bye !
Alors qu'y a encore 2 ou 3 personnes qui ont posé des questions, qui resteront sans réponse à tout jamais... (lèvre supérieure qui tremble à la SRK )

On a au moins appris des trucs utiles pour rédiger sa bio sur Fanta, par exemple qu'elle est née le 1er mai 1988 (donc elle est Taureau, un signe sympa )

[Didi]

@ JC
Tu ne m'as pas bien lu, j'ai dit quand A. Chopra avait 23 ans, pas "il y a 23 ans".
Autre chose, c'est vrai que je n'ai pas vu les autres Yash Chopra dont tu parles (en fait je coince fort à Khabie Khabi) mais bon, je les verrai.
Une dernière, j'ai pris comme exemple BBmoutain car c'est la dernière histoire d'amour épique représentée dans le cinéma occidental (où c'est vraiment les vaches maigres de ce côté-là en ce moment). Je ne suis pas convaincu qu'un film commercial doivent avant tout être un divertissement (dans quel sens d'ailleurs). Pour moi, un film, commercial ou pas, est avant tout une représentation d'un sujet donné n'ayant pas pour but uniquement de divertir.


@Lili
Le marriage de Surinder et de Taani n'est pas un mariage arrangé au sens social du terme (où les jeunes époux servent de monnaie d'échange afin de sceller une alliance sociale entre deux familles). Surinder et Taani se marient pour répondre à la dernière volonté d'un père mourant, qui s'en va plus rassuré si sa fille reste aux bons soins de quelqu'un en qui il a pleine confiance, une sorte de substitut paternel en quelque sorte (c'est bien là le problème de l'histoire entre Surinder et Taani, il faut qu'elle arrive à voir en lui autre chose qu'une figure paternelle, ce que Surinder représente parfaitement avec son look "hors-âge", là on peut se placer à un niveau œdipien, la culture indienne considérant aussi comme incestueuse la relation père-fille)
Ce point de départ scénaristique ne s'inscrit pas spécifiquement dans la réalité sociale indienne, cela aurait pu très bien être le point de départ d'un film occidental, par exemple un film espagnol ou italien, car ce mariage est une promesse faite à un mourant.

Voilà, sinon, moi j'aime ce film, je l'ai déjà dit, parce qu'il a plusieurs niveaux de compréhension, surtout du point de vue symbolique.
J'ai déjà disserté sur Surinder, substitut paternel, mais je pourrais aussi dire Surinder "l'imposteur", dans la mesure où il se sent comme un imposteur face à une femme qu'il juge trop bien pour lui et dont il n'a pas gagné l'amour. Je pourrais faire plein d'analyse au niveau symbolique de ce film, mais je vais m'arrêter là.
Une dernière chose, moi je comprends Rab, dieu, au sens symbolique du terme, c'est-à-dire comme concept représentant le plus haut degré de sacralité (les religions n'étant qu'un système de représentation et de gestion du sacré).

[JuanPa]

On a au moins appris des trucs utiles pour rédiger sa bio sur Fanta, par exemple qu'elle est née le 1er mai 1988 (donc elle est Taureau, un signe sympa )

Et qu'elle n'a pas de petit ami 

Le tchat se termine alors que j'écrivais ma deuxième question:

Anushka You Are My soniye
Tell me..Where's the party tonight?
It's time for us to disco

[Jordan White]

Je suis amoureux du film mais je comprends tout à fait que JC ait pu  être très déçu par le film. Je crois aussi que Lili a souligné un point important, enfin quand on veut entrer dans l'oeuvre ça me semble essentiel : si on ne croit pas aux personnages et du coup à l'histoire d'amour de Surinder et Taani le temps peut paraître long. De ce point de vue ça n'a rien à voir avec la technique (qui peut être excellente) mais plus avec le scénario et du coup avec la direction d'acteurs car on peut être sensible ou non à celle d'Aditya.
Les spectateurs qui n'ont pas aimé le film, je me mets aussi à leur place quand par exemple je regarde Devdas (film largement encensé) que je déteste pourtant cordialement ou Rang de Basanti qui m'avait mis hors de moi quand je l'ai vu la première fois (j'ai ensuite revu le film et rien à faire, ça ne passe pas).

Je pense qu'avec RNBDJ, Aditya sollicite aussi le spectateur par rapport à la naïveté, à ses propres croyances (en l'histoire narrée d'abord, et en Dieu) lesquels peuvent laisser le spectateur de côté à partir du moment où on adhère pas ou rejette carrément en bloc ce qui nous est raconté. J'imagine et je crois que JC et Lili l'écrivent bien : si on ne croit pas à la relation entre les deux personnages principaux, si ça semble mal joué et appuyé, les 3 heures peuvent paraître longues. Pensez aux films que vous aimez, voire adorez, et imaginez une seconde la même histoire faite par un réalisateur que vous n'appréciez pas : votre regard changera, pas celui du cinéaste. RNBDJ fonctionne beaucoup à l'affectif. C'est une des raisons qui m'ont le plus emballé.

Il se montre aussi moderne tout en décrivant des lieux chargés d'histoire avec ou sans grand H. Il m'a semblé très singulier, très atypique même. On peut reconnaître la patte d'Aditya du point de vue de la réalisation (plans larges, travellings très amples et caressants, utilisation de la steadycam pour illustrer les chansons mais aussi les séquences de dialogue, dont un plan circulaire avec une caméra sur rail qui tourne autour des personnages pendant trois bonnes minutes). Techniquement, grâce à la photo de Chandran ça reste pour moi du haut niveau, à la hauteur facile de Fanaa voire encore meilleur. Yash Chopra a plus l'habitude d'utiliser les grues pour les grands plans larges (voir la chanson Aisa Desa Mera avec la caméra qui vient effleurer les herbes), Aditya est plus sur la caméra à fleur de peau, au plus près des corps et des visages.

Personnellement j'ai été totalement transporté par la mise en scène, par la fluidité des mouvements d'appareil. Ce n'est pas inédit de ce point de vue là (Naya Daur contient aussi des scènes très impressionnantes dans ce registre), mais il utilise la technique en allant rechercher le plan parfait ou du moins en essayant de l'obtenir. Je repense à l'introduction de Dilwale Dulhania à la façon dont il utilise la parabole de l'homme qui se cherche, entre deux continents avec les pigeons qu'il nourrit, puis le retour en Inde en flashback avec la musique qui arrive, et enfin le retour au présent avec le travelling avant sur le visage d'Amrish Puri.

[Lili]

Je ne pense pas que les acteurs soient à blâmer, ils sont plutôt bons, mais ce petit truc manque. Même en étant croyante et en général amatrice de films hindis romantiques...
Je ne peux pas le comparer une seconde à DDLJ, qui est pour moi le film absolument parfait (et qui fait rêver la petite fleur bleue en moi ).

Cela dit, j'essayerai peut être un jour de revoir RNBDJ.

[kendra]

Bon, je ne suis pas étudiante en ciné, donc mes notions techniques sont plutôt proche de zéro, quoique, à force... je ne suis pas non plus une spécialiste pointue du cinéma puisque c'est un loisir mais je pense m'y connaître un minimum. Et je jure que je ne partais sans aucun a priori sur SRK .
Résultat, pas de déception en ce qui concerne RNBDJ puisque je n'en attendais rien, mais justement, le film m'a laissée froide. J'ai un peu relu les débats postés plus haut entre Jordan et Didi, et je ne comprends pas ce qui peut tant vous avoir passionné dans ce film au scénario très plat, à l'inventivité inexistante et à l'émotion absente.
Sincèrement, je n'ai pas cru aux personnages, Lois Lane mariée par dépit à Clark Kent, Lois s'ennuie donc elle s'inscrit à Fame et se retrouve avec Superman comme partenaire pour tenter de gagner le premier prix d'Incroyable Talent. 
Rien ne m'a touchée, encore moins la musique indigeste, sauf peut-être Haule Haule qui a un certain charme.
Depuis quelques films le Shah me tape sérieusement sur les nerfs, mais là je dois avouer qu'il est tout à fait correct, pas trop de surjeu, pas de tremblements et de larmes, Surrinder est même agréable alors que Raj se révèle parfois marrant.
Comme Artichoke en revanche, je ne supportais plus d'entendre les "Hum hai rahi pyaar ke.... etc etc" (d'autant que c'est un trèèès joli film avec Aamir  ).
Anushka Sharma s'en sort bien pour un premier rôle, elle arrive à donner le change à SRK, preuve d'un certain charisme.

J'ai trouvé ça extrêmement long et pour tout dire inutile.
Je ne fais pas avancer le débat c'est vrai, mais voilà, il fait partie des films qui me laissent perplexe en éveillant chez les autres une telle passion alors que je l'aurais oublié dans une semaine  ... Mystère!

[धनेश]

le film m'a laissée froide.

Comme tous ceux qui l'ont vu à Pantin

[lalita]

Sincèrement, je n'ai pas cru aux personnages, Lois Lane mariée par dépit à Clark Kent, Lois s'ennuie donc elle s'inscrit à Fame et se retrouve avec Superman comme partenaire pour tenter de gagner le premier prix d'Incroyable Talent.  Angoissé
Rien ne m'a touchée, encore moins la musique indigeste, sauf peut-être Haule Haule qui a un certain charme.

Un peu d'accord avec Kendra, avec tout ce que le cinéma indien donne à voir aujourd'hui Rab Ne Bana Di Jodi ne donne pas l'impression d'avoir été réalisé par un gars qui a eu 8 ans de réflexion pour murir, constater l'évolution du public et revenir avec quelque chose de ... frais dirons-nous. J'aime bien ton résumé d'ailleurs...
Pour SRK, je le trouve franchement bon ces derniers temps par contre. Avec un bon réalisateur, il peut faire des merveilles. Le problème c'est qu'il ne se rend disponible que pour Farah, Karan et consort, des potes et des metteurs en scène plus que des directeurs d'acteurs, qui le laissent en roue libre au lieu de le diriger dans leur film. On a vu ce que ça peut donner dans Chak De quand il est "cadré", pareil dans Rab Ne.

[Didi]

J'avais oublié de poster la critique du New York Times

Forlorn Husband Makes the Right Moves
By RACHEL SALTZ
Published: December 13, 2008

In the last few years Hindi films have become slicker and faster, full of dizzying camera moves and blink-and-you'll-miss-it editing. The technical exuberance is almost always impressive, but it's starting to seem like its own cliché.

How refreshing, then, to settle into "Rab Ne Bana di Jodi" ("A Match Made by God"), a love story that has a different pace and feel than the recent crop of action thrillers. "Rab," which reteams the director Aditya Chopra and Shahrukh Khan, Bollywood's reigning superstar, is "soft, sweet and slow," in the words of one of its songs. It deftly blends comedy, the ruling tone of the new Bollywood, with melodrama, the ruling tone of the old.

Mr. Khan sports glasses and a cheesy little mustache as Surinder Sahni, a shy self-described geek who works for Punjab Power in Amritsar. Surinder is gaga for his wife, Taani (the newcomer Anushka Sharma), who, because of various tragedies in the film's first few minutes, may have lost the ability to love or be happy.

To win Taani's heart — or just to see her smile — Surinder gets an extreme makeover and disguises himself as Raj, a swaggering goofball who favors tight jeans and T-shirts with slogans like "Bad Boy." Raj becomes Taani's partner in a dance competition ("First time in Amritsar!"), and boy meets girl all over again.

Mr. Chopra's 1995 film, "Dilwale Dulhania Le Jayenge," starring Mr. Khan, remains a touchstone of contemporary Bollywood, and the two do excellent work again here. The Surinder/Raj dual role seems tailor-made (probably was) for Mr. Khan, who gets to show off his twin talents: he suffers nobly and entertains with panache. And Mr. Chopra demonstrates how a director can master technology without being mastered by it. For him, storytelling comes first. (The plot has its flaws, but they're not deadly.)

"Rab" is suffused with God talk and movie talk; religion and films are how the characters learn lessons about life and love. The best and most joyous sequence here is a song-and-dance number that pays witty tribute to Bollywood and Hollywood styles through the decades. It's a lesson that goes down easy.

RAB NE BANA DI JODI

Written and directed by Aditya Chopra; director of photography, Ravi K. Chandran; edited by Ritesh Soni; music by Salim-Sulaiman; choreography by Shiamak Davar and Vaibhavi Merchant; production designer, Muneesh Sappel; produced by Yash Chopra and Mr. Chopra; released by Yash Raj Films. In Hindi, with English subtitles. Running time: 2 hours 47 minutes. This film is not rated.

WITH: Shahrukh Khan (Surinder Sahni) and Anushka Sharma (Taani).

Source : http://www.nytimes.com/2008/12/13/movies/13jodi.html

[sofy_pff]

RNBDJ n'en fini pas de faire le buzz ! Sur IndiaFM si on tape le titre du film dans la recherche par videos, ya pas moins de 4 pages de résultats !

La plus récente c'est une auto-interview en 3 parties entre SRK et Anushka Sharma
--> ici

La plus intéressante c'est le making of du clip Phir Milenge Chalte Chalte : pour ceux comme moi qui séchent un peu sur les Oldies, on nous donne quelques clés sur quelle partie du clip fait référence à quel film et/ou quel acteur (et c'est presque qu'en anglais!)
--> ici

[Didi]

La plus intéressante c'est le making of du clip Phir Milenge Chalte Chalte : pour ceux comme moi qui séchent un peu sur les Oldies, on nous donne quelques clés sur quelle partie du clip fait référence à quel film et/ou quel acteur (et c'est presque qu'en anglais!)
--> ici

Merci Sofy 
Voici le lien youtube pour le making de Phir milenge, car sur indiafm, ils sont gentils, mais c'est tout juste s'il faut pas pédaler pour charger la vidéo tellement c'est lent 
http://www.youtube.com/watch?v=1VuscvMCxD4