Impression à chaud de votre dernier Bolly-Kolly-Tolly

[Laurent]

Sans m'attarder sur Jean Girault (bien supérieur à Dhawan selon moi, déjà grâce à De Funès), il est certain qu'Amitabh est un acteur fiable et charismatique, qui varie ses rôles dans ses limites de star masculine. Mais il est rarement naturel dans ses rôles, à quelques exceptions près (j'en ai déjà citées 2, je peux encore mentionner le superbe Anand de H. Mukherjee). Amitabh est l'une de mes 4-5 stars indiennes préférées (et j'en apprécie pourtant beaucoup plus) et l'acteur au monde dont j'ai vu plus de films en 6 ans que tout autre de toute ma vie, ce qui veut bien dire qu'il y a une dépendance au Big B (sauf dans le Mafia Blues où je le trouve franchement médiocre et agaçant ; il paraît qu'il est aussi décevant dans le bide Boom 2003, que j'ai jamais réussi à voir).

[Madhurifan]

Sans m'attarder sur Jean Girault (bien supérieur à Dhawan selon moi, déjà grâce à De Funès),

Farpaitement. C'est excatement ça. "Heureusement qu'il y a les acteurs " 

[Laurent]

J'avais l'habitude de comparer plutôt la lourdeur de Dhawan à Jean-Marie Poiré (le Michael Bay french pour ses anti-scènes d'action), mais Dhawan n'a fait pour moi aucun bon film (il est donc loin de Poiré, et encore plus de Girault à mon sens, qui a fait plusieurs films vraiment drôles, ce qui n'est plus fréquent ; en tout cas ces tâcherons français sont majeurs, parmi les meilleurs besogneux), ce n'est qu'un tout petit tâcheron de série Z (qui mériterait d'être resté inconnu) à la Hervé Palud ou Alain Berbérian (dont j'aime bien Paparazzi pour Lindon parce qu'il ressemble à un acteur indien que j'aime bien  ). Cela dit, le super-navet Ek Aur Ek Gyarah, que j'ai et ai vu en salle à sa sortie (!), a une poignée de scènes Z d'anthologie.

[Didi]

Ah, sacré Laurent 
je me connecte au forum et je lis "réhabilitons nos tâcherons"  ça devient surréaliste 

[Laurent]

Ah, ça me fait plaisir d'être surréaliste ! Je suis parti un peu en vrille...

Sinon pour pas être HS, j'ai vu des vieux films de Basu Chatterjee, le H. Mukherjee du pauvre, un Bengali à Bollywood qui faisait des films légers, bien que très mineurs ; il a dirigé des acteurs déjà vieillissants comme Ashok Kumar ou le chaleureux A.K. Hangal, le meilleur film que j'ai vu de lui étant Lakhon Ki Baat avec Sanjeev Kumar puisque c'est une copie en moins bien de La Grande Combine, pour moi l'une des meilleures comédies de Billy Wilder.

[Didi]

Dil Kabaddi

J'avais envie de voir ce film que la critique indienne avait catalogué comme inapproprié pour une audience indienne. Rien ne m'agace plus qu'une telle attitude paternaliste !
Outre, cette curiosité, je me disais que le casting : Rahul Bose, Konkona Sen Sharma, Irrfan Khan et Soha Ali Khan ne pouvait donner un film mauvais. Eh bien j'avais raison !
En revanche, j'avertirai les grands amateurs de comédies romantiques de passer leur chemin. Si le film est une comédie, avec quelques côtés doux-amers, son thème, les relations conjugales et son avatar, et pas des moindres, les relations sexuelles, désacralise complètement l'institution du mariage, ce qui est assez audacieux dans la cinématographie hindie. D'autant que le film ne situe pas son action chez les NRI (comme KANK) et nous épargne un twist final à la Silsila.
Ici, l'action se situe dans la haute classe moyenne de Mumbai : femmes émancipées qui travaillent et pour les hommes, l'un travaille dans le milieu des affaires et l'autre est professeur d'université, enseignant le cinéma et plus particulièrement l'écriture scénaristique. Les deux couples vont traverser des crises et s'embarquer dans des chassés-croisés amoureux, le tout sur un ton assez enjoué afin de dédramatiser le sujet de la crise conjugale (ce n'est pas une réflexion sur le mariage à la Sam Mendes !), mais le film pose des questions intéressantes. Que faire lorsqu'un homme marié est taraudé par le démon de midi sous la forme d'une de ses étudiantes (Rahul Bosé) ? Que faire lorsqu'un homme marié rêve de fantasmes auxquels son épouse refuse de participer ? Que faire lorsqu'une épouse qui croyait être heureuse en couple se rend compte qu'elle est attirée par un collègue de travail ? Le tout n'est jamais sordide, grâce à la tonalité comique et a le mérite de dire que lorsqu'un couple ferme la porte de sa chambre, il ne fait pas que discuter sur l'oreiller, autrement dit, il n'y a pas de salut dans le mariage sans épanouissement sexuel. Les acteurs sont impeccables et l'on voit même Irrfan se prendre à la comédie !
Alors c'est vrai que le film est plutôt pour un public averti, d'un certain niveau économique et avec une ouverture d'esprit, mais fallait-il le censurer d'emblée par une critique assassine ?
C'est un peu hypocrite de faire une série de court-métrages pour informer sur le sida en parlant crument de sexe (Cf. Migrations, de Mira Naïr et Blood Brothers, avec Siddharth, désolée, je ne me souviens plus du réalisateur) et ensuite bannir ce sujet de la cinématographie. Je ne crois pas!

[Didi]

Rock on
La bonne réputation de ce film n'est pas du tout usurpée à mon sens. Le sujet (l'amitié et ses idéaux confrontés aux compromis de la réalité) n'est pas nouveau, mais la narration est originale avec ses allées et venues entre deux strates temporelles. Le tout est porté magnifiquement par les acteurs, en particulier Arjun Rampal et surtout Farhan Akhtar qui m'a bluffée, pour un premier rôle, c'est vraiment une prestation de qualité. C'est l'autre bonne surprise de l'année avec Imran. Du coup ça m'a donné encore plus envie de voir Luck by Chance  (j'attends une bonne copie).

[pinp]

Ghayal

Excellent film d'action avec Sunny Deol qui prouve qu'il peut être un excellent acteur et un gros casting (Kulbhushan Kharbanda, Om Puri, Amrish Puri) et la narration du film est assez bien foutu, le seul point faible pour moi est la musique de Bappi Lahiri qui reprend carrément "La Lambada" . Mais je le conseille sérieusement à tout ceux qui sous estiment Sunny ou si vous voulez commencez avec lui prenez ce film. RAJKUMAR SANTOSHI QUE DU LOURD

Kaaka Kaaka

Celui ci excellent aussi, une bonne performance de Surya surtout dans la dernière partie qui est énorme, Jyothika joue assez bien mais ne m'a pas fait forte impression... Sinon bonne musique qui je trouve ne sont pas de trop dans le film, l'autre point fort du film c'est le méchant joué par Jeevan qui est vraiment machiavélique 

Pithamagan

Alors là franchement Vikram est impressionnant, il n'a que quelques répliques, mais son visage fait tout passer pareil pour Surya qui sort une très bonne performance que se soit dans les scènes comiques ou dramatiques, une musique mélodieuse et des personnages vraiment très bien écrits seulement l'actrice Laila m'a un peu soulé avec ses cris. Mais franchement rien que pour la performance de Vikram (et celle de surya aussi) le film vaut le coup.

[Laurent]

En effet, Ghayal  , Pithamagan, de bonnes scènes d'action, Vikram est vraiment bon.

Moi je viens de voir l'excellent Kala Pani de Priyadarshan, un drame de prison très violent des années 90 avec dans le rôle principal Mohanlal, aux prises avec un méchant colon Anglais qui dirige ce bagne sur une île, et son bras droit Amrish Puri en Afghan cruel qui torture les captifs... Un superbe film patriotique, fin et puissant à la fois.

[Didi]

Fashion
Mes impressions sur ce film sont similaires à celles de Jordan, une bonne peinture sans concessions du milieu de la mode, de ses faux-semblants, de son côté miroir aux alouettes. Un beau rôle pour Priyanka, moins beau pour Kangana qui se trouve encore enfermée dans un personnage victime de ses addictions (faut vraiment qu'elle change de registre, car elle est pas bonne du tout dans l'excès, en revanche, ça allait mieux, lorsqu'elle essayait de s'en sortir). En revanche, j'ai trouvé la fin un peu longuette, les tergiversations du perso de Priyanka auraient pu être abrégées.

[sofy_pff]

Dil Kabaddi

J'avais envie de voir ce film que la critique indienne avait catalogué comme inapproprié pour une audience indienne. Rien ne m'agace plus qu'une telle attitude paternaliste !
Outre, cette curiosité, je me disais que le casting : Rahul Bose, Konkona Sen Sharma, Irrfan Khan et Soha Ali Khan ne pouvait donner un film mauvais. Eh bien j'avais raison !
En revanche, j'avertirai les grands amateurs de comédies romantiques de passer leur chemin. Si le film est une comédie, avec quelques côtés doux-amers, son thème, les relations conjugales et son avatar, et pas des moindres, les relations sexuelles, désacralise complètement l'institution du mariage, ce qui est assez audacieux dans la cinématographie hindie. D'autant que le film ne situe pas son action chez les NRI (comme KANK) et nous épargne un twist final à la Silsila.
Ici, l'action se situe dans la haute classe moyenne de Mumbai : femmes émancipées qui travaillent et pour les hommes, l'un travaille dans le milieu des affaires et l'autre est professeur d'université, enseignant le cinéma et plus particulièrement l'écriture scénaristique. Les deux couples vont traverser des crises et s'embarquer dans des chassés-croisés amoureux, le tout sur un ton assez enjoué afin de dédramatiser le sujet de la crise conjugale (ce n'est pas une réflexion sur le mariage à la Sam Mendes !), mais le film pose des questions intéressantes. Que faire lorsqu'un homme marié est taraudé par le démon de midi sous la forme d'une de ses étudiantes (Rahul Bosé) ? Que faire lorsqu'un homme marié rêve de fantasmes auxquels son épouse refuse de participer ? Que faire lorsqu'une épouse qui croyait être heureuse en couple se rend compte qu'elle est attirée par un collègue de travail ? Le tout n'est jamais sordide, grâce à la tonalité comique et a le mérite de dire que lorsqu'un couple ferme la porte de sa chambre, il ne fait pas que discuter sur l'oreiller, autrement dit, il n'y a pas de salut dans le mariage sans épanouissement sexuel. Les acteurs sont impeccables et l'on voit même Irrfan se prendre à la comédie !
Alors c'est vrai que le film est plutôt pour un public averti, d'un certain niveau économique et avec une ouverture d'esprit, mais fallait-il le censurer d'emblée par une critique assassine ?
C'est un peu hypocrite de faire une série de court-métrages pour informer sur le sida en parlant crument de sexe (Cf. Migrations, de Mira Naïr et Blood Brothers, avec Siddharth, désolée, je ne me souviens plus du réalisateur) et ensuite bannir ce sujet de la cinématographie. Je ne crois pas!

Waouh, je crois que j'ai rarement vu un film indien si audacieux !

C'est d'autant plus habile qu'il n'y a pas de micro shorts ni de pause lascives, non non (et ça fait du bieeeeen !), pas de dialogues crus, on designe parfois simplement les choses par leur nom (le mot "sex" est lâché 2 ou 3 fois), mais pas systématiquement. Pas besoin. C'est juste ce qu'il faut. Quand je repense au foin qu'avait fait KANK, j'aurais été bien curieuse de voir la réaction d'un public indien devant Dil Kabaddi !!

C'est assez déroutant parceque ça dépeint des moeurs nouvelles d'une partie de la société indienne, des moeurs qu'on a plus l'habitude de voir mises en image dans notre cinéma que dans le cinéma indien. D'où l'impression quand-même de voir un film aux fortes influences occidentales.

J'ai beaucoup rit, surtout grâce à Irfan Khan. Sa prestation m'a un peu fait penser à celle de Life in a Metro : une espèce d'humour pince-sans-rire, assez délirant, et avec son débit bien singulier et sa non-articulation, j'ai souvent du mal à le suivre ! Bref, je suis fan du Monsieur. Le casting est vraiment très bon : selon moi, parmi ce qu'on fait de mieux au nord en ce moment. Soha Ali Khan m'impressionne de plus en plus et elle semble bien choisir ses rôles jusqu'à présent. En même temps, elle doit profiter de bon conseils dans la famille !

Dil Kabaddi : à recommander, sauf peut-être aux inconditionnels de Vivah et autres cul-cul-la-pralinoiseries... (je ne suis jamais intervenue dans le débat autour de ce film, mais je suis ce ceux qui ont failli se pendre avec leurs chaussettes en le subissant)

[Didi]

Paruthi Veeran
Ce film me laisse une impression mitigée. Je croyais en l'achetant avoir affaire à un chef d'œuvre de drame néo-réaliste dans la veine de Veyil. Or, on est loin du chef d'œuvre. Si le film est bien un drame, il comporte quelques défauts qui peuvent nuire à ses qualités.
Au chapitre des qualités, la photographie, le réalisme de la campagne tamoule, l'absence de maquillage des acteurs et les interprétations des deux acteurs principaux. Priyamini campe une jeune fille au caractère bien trempé, qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui est prête à manier la machette au besoin. J'adore ce type de personnage féminin et de voir entre les mains d'une femme ce genre d'objet auquel on ne l'associe pas habituellement (j'avais adoré Ema Thurman et son katana, Carmen Maura et son jambon ou plus récemment Yohana Cobo et son couteau à jambon ). On est loin de la plante verte et c'est tant mieux ! Rien ne m'exaspère plus ! Karthi aussi livre une bonne interprétation en brute épaisse, plus prompte à dégainer la machette ou le coup de poing qu'à réfléchir. Au chapitre des défauts, le rythme du film pendant toute la première partie qui se perd dans des méandres de sous-intrigues à l'image de la scène d'ouverture où la caméra tarde beaucoup à se fixer sur les personnages principaux en vagabondant un peu trop dans la foule de la fête religieuse. Finalement l'intrigue principale tarde à se mettre en route et du coup ne s'installe vraiment qu'après l'intermission. Et finalement, le gros défaut, la surrenchère dans le sordide à la fin. Attention, j'aime le drame, l'outrance ne me gêne pas, mais je préfère nettement l'outrance dans le pathos dramatique que dans le sordide. Fallait-il vraiment réserver ce sort à Muthalagu ? Je n'en suis pas persuadée, en tout cas, je trouve que ce parti pris est très discutable. Du coup, je suis toujours dans l'attente d'un nouveau drame néo-réaliste à la Pattiyal, Kaadhal ou Pithamagan. Naan Kadavul comblera-t-il mes attentes ? Je l'espère.
En tout cas, j'ai appris un nouveau truc avec ce film : je connaissais la machette dans la chemise, mais n'avais jamais vu jusqu'à présent le couteau dans le dhoti  .

[Didi]

encore moi 

Hum dil de chupke sanam
Vu en deux fois car les sous-titres se sont fait la malle au milieu du film, donc obligé d'aller changer le DVD. D'ailleurs, j'ai pris celui de Bollywood Times et les sous-titres français sont impeccables. Quant au film, un classique hindi avec une belle histoire de triangle amoureux et une douzaine de chansons (ça fait du bien  ), il m'a réconcilier avec Ajay Devgan que j'ai trouvé très touchant dans ce rôle de mari prêt à tout pour conquérir l'amour de sa femme (autant dans Yuva, je lui avais lancé des coussins tant je le trouvais peu crédible dans son rôle). Quant à Salman, ah... Salman, il est bien canalisé au début du film, donc ça passe, mais vers la fin, il part en roue libre et il est égal à lui-même, c'est-à-dire mauvais, dommage...

Fire
J'ai beaucoup aimé, peut-être plus que Earth, car j'ai trouvé Deepa Mehta beaucoup plus à l'aise dans une mise en scène intimiste avec ces deux grandes actrices. Le sujet (le combat au quotidien de deux femmes délaissées par leur mari, un combat qui passe par une reconquête de la féminité bafouée par les hommes et embaumée par la tradition) est très bien traité, sans outrance, sans voyeurisme, vraiment très bien.

[lalita]

Yeahhhh, après un long hiatus passé à jongler entre mémoire, examens et surtout drama (je suis complètement addict, au secours !!!) j'ai enfin vu mon premier film indien depuis deux voir trois mois. C'est Ghajni

La version tamoul ne m'avait pas impressionné, ni marqué plus que ça. En dehors de la violence, et du retournement de situation à deux francs 50. Mais celle d'Aamir a réussi à m'intéresser, malgré les sous-titres illisibles et le son décalé en deuxième partie de film. La romance entre Aamir et l'actrice principal est franchement rafraichissante (la nouveauté du couple peut-être). Le film est un honteux copié-collé (en dehors de quelques détails heureusement gommé) mais on a l'impression qu'Aamir tire quand même le film vers le haut. Il en fait des caisses en costaud rasé (mais c'est le genre qui veut ça), mais arrive à être charmant en amoureux transi. Le méchant est un peu ridicule et transparent.

Je ne pense pas qu'il y'ait tant de choses à dire dessus si ce n'est qu'il m'a peut-être réconcilié avec le masala et que Bollywood devrait penser à s'y remettre de temps en temps.

[Didi]

Pourquoi le copier-coller serait honteux, Lalita, c'est le même réalisateur qui a fait les deux versions, il n'a pas plagié un film ou alors il s'est plagié lui-même.

Sinon on a vu hier soir avec Señorita, Kaakha kaakha, dont le titre n'a rien à voir avec un joueur de foot brésilien, mais signifie La Police en tamoul 
On a beaucoup aimé pour diverses raisons que je vais détailler. En revanche, comme je n'ai pas réussi à mettre la fin alternative (j'ai raté le viseur  ), je me suis pris une engueulade de la part de ma chère fille qui ne voulait pas la fin tragique. (Oui, le réalisateur avait fait une fin heureuse, mais sous la pression des producteurs, il a dû la changer  ).
Le premier attrait du film est bien sûr le couple vedette. Surya en flic introverti, obsédé par son boulot (c'est vrai que son premier discours est limite du point de vue ethnique) et décoincé peu à peu par Jo, en prof de maths délurée. J'avoue que j'ai été agréablement surprise par ce rôle de Maya, jeune femme décomplexée, faisant le premier pas (elle a l'œil sur son gars, ce qui se comprend entre nous  :hehe:  :hehe:  :hehe: et ne lâchera pas l'affaire), la déclaration d'amour, sans tabou ni faux-semblants.  Jothika est vraiment bien dans ce rôle et du coup on s'attache vraiment au couple. L'histoire est bien menée et la morale finale (l'humanité du flic qui n'est pas un robocop) tempère le premier discours où j'avais failli m'étrangler. J'ai trouvé aussi assez judicieux de faire jouer le méchant par un gus qui n'a pas la gueule de l'emploi, c'était très cohérent par rapport à l'histoire et cela le rendait d'autant plus sadique.
La musique est bien, surtout les deux séquences chantées avec le couple vedette. En revanche, le dernier clip dans la discothèque, parfaitement inutile (encore une condition des producteurs?).