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Messages - Jordan White

#1
Le film devrait très bien fonctionner auprès du public 15-25 ans, sa cible prioritaire.
J'aime beaucoup Sonam Kapoor.
Et Abhay Deol est sublime.
#2
Mugdha Godse est de plus en plus belle je trouve. Pas sur la dernière photo, façon couv' de mag photoshopée. Plutôt sur celles de la promotion de la BOF.
#3
Bollywood / Re : MY NAME IS KHAN 1ère BA !!
10 Juin 2010 à 22:27:25
Oui je n'aime pas trop le rôle de Hoffman dans Rain Man. En revanche Tom Cruise est y je trouve extraordinaire, parce que justement super sobre (alors que dans d'autres rôles dont celui gratigné de Magnolia, il en fera des tonnes).
#4
Bollywood / Re : MY NAME IS KHAN 1ère BA !!
10 Juin 2010 à 21:51:51
J'ai pas aimé. Pas détesté mais j'ai trouvé cela ennuyeux, et interminable dans sa dernière partie.

Je me demande si je ne trouvais pas plus de qualités à Kabhi Alvida Na Kehna malgré là aussi ses gros sabots.

Shahrukh Khan et Kajol c'est une longue histoire d'amour...à l'écran. Depuis 1993 et Baazigar (dans lequel le débutant Shahrukh après son rôle controversé dans Deewana apparaissait en tenue de Zorro à cheval, un grand moment de second degré qui fut pourtant pris au premier) le couple a crée une mythologie en réinvenant l'histoire romantique dans le ciné hindi et plus généralement dans l'histoire du ciné tout court. L'alchimie a toujours été au rendez-vous grâce à Dilwale Dulhania Le Jayenge qui leur a donné le statut de superstars puis Kuch Kuch Hota Hai et La Famille Indienne. Karan Johar revient derrière la caméra après un Kabhi Alvida Na Kehna laissant une curieuse sensation de trop plein mélodramatique. Même si le sujet était assez osé dans le ciné indien (l'adultère), le film était long et lourd. Retrouver le couple Shahrukh/Kajol réunit neuf ans après La Famille Indienne laissait augurer du meilleur...Las, Karan Johar cinéaste qui n'a jamais lésiné sur la charge mélodramatique calque une histoire d'autisme sur celle des attentats du 11 septembre en insistant sur le comportement des américains vis à vis des musulmans. Son film lui-même est un amalgame dans lequel s'entrechoquent le chaud et le froid, la lourdeur et une poésie soudaine, des moments de catharsis espérés et d'autres frôlant le grotesque. Impossible à mon sens d'être indifférent devant ce My name Is Khan qui se lance à toutes enjambées dans un drame se voulant aussi universel que dénonciateur. Après un début posé voire serein, qui montre un homme marcher seul à l'aéroport en attendant l'embarcation, le regard oblique et les yeux vitreux, My Name is Khan est une succession ininterrompue de scènes tendant à faire travailler les glandes lacrymales. Tant d'efforts voire d'acharnement à nous faire pleurer ou à vouloir à tout prix que ce soit le cas, avec une bonne conscience quasi papale n'est pas nouvelle chez Johar, cinéaste des excès dramatiques. C'était le cas dans la Famille Indienne, avec les histoires culturelles et religieuses, les différences de castes, la dualité famille hindoue/musulmane, la figure du père intransigeant voire tyrannique. Mais le contexte, le pays dans lequel il était tourné, en Inde bien sûr, avec son côté fastueux et sa confiance absolue dans les variations chromatiques, le spectacle musical et l'élan prodigieux permettaient de tout faire passer, y compris le message parfois asséné au marteau piqueur. Ici, la caméra de Johar qui découvre les Etats-Unis du Sud, les états où semble encore courir la gangrène du racisme, de la xénophobie, à l'encontre des musulmans barbus, peut au choix désarçonner ou profondément agacer. Les intentions sont parfois bonnes mais la mise en image ne passe pas, en tout cas Johar enfonce toutes les portes ouvertes et manque même de pudeur par moments.


Le regard posé par le cinéaste sur la volonté d'un homme à s'affranchir des préjugés et aller jusqu'au bout de son parcours personnel, théologique, tend bien vers l'oecuménisme, la force d'une religion qui serait la même pour tous et unanimement saluée : celle de la pureté des sentiment et du coeur. Le voeu de Johar est pieux, la mise en image et la mise en scène beaucoup plus critiquable voire par moments simplement exaspérante. Epaulé par des caméras tournoyants (souvent autour du pot), ses longs travellings mais surtout, et c'est bien le pire, ses horribles ralentis qui n'ont que d'autre justification que celle de surappuyer un discours déjà tonitruant au niveau du chantage aux larmes, le cinéaste nous disant qu'il nous aime ou en tout cas qu'il cherche coûte que coûte à le prouver et à nous le prouver. Et surtout qu'il a compris mieux qui quiconque, ses personnages, leurs luttes, leur foi, leur avenir. Il y a cette séquence dans l'église où le gospel panse les plaies, celle trop étirée de l'entraînement de soccer qui tourne au drame, et la fin, qui fait souvent penser à une pub United Colors, avec ses envolées de violons et ses ralentis en nombre. Le discours sous-jacent du réalisateur c'est aussi celui cette tolérance au beau visage porté en étandard, celle qui appelle au respect, avec cette sympathie si lisse, si mielleuse, si politiquement correcte, que l'on se demande quand tout cela va bien pouvoir finir. Car à l'inverse, quand il filme une séquence de prière avec un Imam porté sur la vengeance, auquel il ne manque plus que le couteau entre les dents, l'intolérance est ici très méchante, les forces de police très souvent violentes, et San Francisco un arrière-plan plutôt prétexte, avec des retournements de situation revenant à intervalle régulier pour nous faire comprendre que la civilisation d'aujourd'hui tend peu à peu à s'écrouler après avoir épuisé les références sur lesquelles elle s'était construite: la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, l'effort par le travail, l'intégration des étrangers, l'eldorado, etc. C'est peut-être, en filigrane un mode de production qui commence à marquer ses limites créatrices et à courber l'échine devant le géant Hollywoodien auquel My Name Is Khan voudrait tant ressembler jusqu'à y parvenir. Au bout d'une heure, le film qui avait des qualités de comédie romantique, grâce au couple principal, se laisse aller au long et monotone pensum. La patte de Johar se fait lourde, les dialogues banals, et malgré une photo très soignée qui est d'ailleurs plus à son avantage durant les quarante cinq premières minutes que durant la suite, My Name Is Khan s'enlise dans une course éperdue vers l'honneur retrouvé, sans forcément de drapeau flottant au vent, mais avec beaucoup de facilités et de raccourcis. Reste des scènes très amusantes, celle du livre de "L'amour pour les nuls" et la blague qui suit, le mariage entre Rizvan et Mandira, éclairé par des saris magnifiques, la séquence de la coupe de cheveux, avec les halos de lumière, un petit moment qui semble entre parenthèse, aérien et charnel. Contrairement à Pyaar Impossible, j'avais placé de sérieux espoirs dans ce My Name Is Khan, mais le jeu poussif de Shahrukh khan qui m'a semblé n'être dirigé que par lui-même, aussi sobre que l'était Dustin Hoffman dans Rain Main, c'est à dire l'inverse de Tom Cruise, l'étrange absence de Kajol (par ailleurs époustouflante dans les premières scènes, avec l'idée -pour une fois dans le film - de laisser la surprise et l'étonnement s'installer avec une steadycam qui fonce vers Rizvan ne laisse rien deviner du visage de Mandira si ce n'est l'imaginer grâce à la voix hors-champ), les seconds rôles quasi inexistants ne parviennent pas à sortir ce My Name Is Khan de la fresque très appuyée, un peu vaporeuse et ennuyeuse. Rendez-vous manqué pour moi, incontestablement. Kajol reviendra-t-elle au cinéma, ce qui reste moins sûr, ce qui signifierait alors que ce My Name is Khan est son dernier film ?
#5
Juste quelques mots pour parler du nouveau film de Gaspar Noé, intitulé Enter the void.
Le réalisateur virtuose revient avec un film beaucoup plus romantique que ses précédents, à savoir Seul contre tous et Irréversible. Bien qu'adorant ses deux précédents longs-métrages, ces derniers ne s'adressaient pas forcément à tout le monde. Sans aller jusqu'à parler de cinéma très commercial à proprement parler (on est loin des blockbusters hollywoodiens pullulant actuellement sur les écrans avec en plus la vague de remakes et la fixation faite sur la 3D), Enter the void est un film plus narratif qu'Irréversible, construit sous forme de puzzle, avec une belle histoire d'amour entre un frère et une soeur qui se sont promis de ne jamais se quitter et qui ont été enfants témoins de la mort de leurs parents. Moins de provocation, et que Soniya ne soit pas affolée, le film est moins violent, choquant et radical dans sa violence que les deux films sus-cités. C'est aussi son plus érotique (le sexe est très présent à l'écran mais de façon romantique et donc amoureuse). Il y a un vrai trouble, une émotion qui parcourent le film tout du long, et si l'on accepte de partir en voyage dans l'esprit d'un homme qui meurt (pas de spoiler, c'est dit dès le début), alors ce sont 2h40 qui passent très vite, et qui sur le plan technique s'avèrent incroyablement ludiques et magistrales (forme et fond ne font plus qu'un). A noter le rôle marquant de stripteaseuse joué par Paz de la Huerta qui hante le film avec son minois de femme-enfant, et celle de l'anti-héros, quasiment intégralement filmé de dos en vue subjective. Le film devrait plaire à Laurent, qui aime la technique et le cinéma extrême (dans le bon sens du terme). A voir sur grand écran, calé dans son siège en ouvrant grand les yeux (de préférence). C'est juste le film français le plus expérimental, tendre et hypnotique de ces cinq dernières années. Soyez curieux !
#6
Citation de: Deolia
La plupart des DVD indiens sont "toutes zones".

La quasi intégralité des DVD indiens sont "All" ou "0", lisibles partout dans le monde.  Sauf un, Taare Zameen Par, scandaleusement bloqué zone 5 lors de sa sortie chez T-Series.



#7
Reportage sur Mumbai dans deux minutes sur France 3 dans Thalassa.
#8
Bollywood / Re : Housefull
06 Mars 2010 à 20:16:28
J'adore les talons de Lara sur la photo mais c'est à peu près tout (c'est une actrice qui attend encore le rôle qui fera d'elle une superstar, néanmoins je la trouve super sexy).
La bande-annonce me semble très parlante : une tonalité de plus en plus américaine et un comique qui risque d'être très poussif, et pourtant j'avais à ma grande surprise bien aimé
Heyy Babyy. Mais là ça m'a l'air proprement imbuvable.
#9
Pour en revenir sur les sorties depuis le début de l'année :

Pyaar Impossible
Le duo Salim-Sulaiman s'amuse sur cette oeuvre de commande qui porte néanmoins leur marque de fabrique : le mélange de pop et de musique électro qui arrive à se marier avec un certain succès, et des racines acoustiques qui permettent aux mélodies de surnager au milieu d'une production un peu trop riche en effets (vocoder, distorsions, écho, etc). Alisha le single, tout comme 10 on 10 ou Pyaar Impossible  sont les morceaux qui sortent du lot. Il manque sans doute un grain de folie, et plus de profondeur dans les compositions pour en faire un disque de référence. Mais c'est très sympathique. Le DVD vient d'ailleurs de sortir. Une BOF qui montre aussi la montée en puissance d'Anuskha Manchanda début 2010.
6.5/10

Dulha Mil Gaya :
Un retour plutôt gagnant du compositeur Jatin Pandit, fameux pour avoir formé le duo avec son frère Lalit sur les BOF des films d'Aditya Chopra (très remarquées) et aussi pour avoir composé le monument La Famille Indienne en 2001. Des sons traditionnels et modernes se complètent, avec du bhangra, de l'électro, des plages acoustiques et romantiques. Le meilleur morceau est à mon sens Aaja Aaja Mere Ranjha, suivi de Dulha Mil Gaya . Dommage que sur la longueur et au fil des écoutes, de par son côté inégal, l'album ne laisse pas plus de traces. Mais un disque au dessus de la moyenne au final. Le film a été un flop au BO.
6.5/10


Chance Pe Dance :
Une soupe électro/dance indigeste et soporifique au possible qui semble être restée coincée dans les années 80. Tous les clichés réunis, des paroles en anglais masquant mal l'absence de renouvellement et d'originalité des chansons, et un titre comme Pump it Up qui rappelle que quand Vishal se laisse aller vocalement ça donne un titre qui se veut accrocheur mais saoule au bout de trente secondes. Just do it ou One More Dance enfoncent le clou. Une suite ininterrompue de beats syncopés (avec le passage obligé de la chanson sucrée et mielleuse) pour une production surchargée, aboutissant à une absence totale de finesse. Pour moi la pire BOF de ce début d'année.
2/10


Veer :
Une bonne production de Sajid-Wajid qui font partie des compositeurs qui utilisent encore les instruments traditionnels. Tellement traditionnel d'un point de vue musical, qu'il n'y a aucune véritable surprise. Paradoxalement c'est la force et la faiblesse de cette BOF qui défend ses arguments (des chanteurs habituels de ghazals, la voix de Suzanne Mello, des mélodies accrocheuses, Taali une belle chanson d'intro). Faiblesse dans le sens où là encore tout reste relativement sage et lisse. Mais c'est mieux que la volonté d'en mettre plein les oreilles façon Bhardwaj avec Kaminey ou Sami avec Chance Pe Dance.
6/10


Ishqiya :
Une resucée de l'univers de Bhardwaj, avec des compositions proches de Beedi sur Omkara (sa meilleure BOF, de loin), et même de Kaminey (Ibn-E-Batuta) à tel point que tout cela frôle la parodie et la citation permanente. C'est très court (4 morceaux, trois remixes), ça s'écoute mais ça ne va pas plus loin que cela je trouve.
5/10


Striker :
Beaucoup de choses différentes, de sons travaillés, beaucoup de compositeurs se succédant aussi. Mais le problème réside justement dans cette trop grande variété. Pas beaucoup de liant, de cohésion, et l'impression que chaque compositeur s'est lancé dans sa petite musique sans penser à une continuité. Il y a de très bons morceaux, comme Maula et surtout Bombay Bombay, composé par le surdoué Amit Travedi qui insuffle une petite dose de folie et compose avec les éléments électroniques et des racines indiennes comme peu le font aujourd'hui, ainsi que l'excellent Cham Cham chanté par Sonu Nigam. Mais à côté de cela, un titre insupportable Haq Se.
5/10


#10
Bollywood / Re : VOS 10 ACTRICES PREFEREES (HINDI)
21 Février 2010 à 17:34:01
1 - Zeenat Aman : L'incarnation de la douceur, du sex-appeal et du glamour mêlés à un solide jeu d'actrice. Car jeu d'actrice il y a, derrière le physique avantageux, le visage d'une beauté renversante (il suffit de regarder le début de la chanson Chura Liya, de Yadoon Ki Baraat lorsqu'elle fait tinter les deux verres l'un contre l'autre). Peu importe qu'elle ne sache pas jouer de la guitare, elle est envoûtante. Elle a été la première à incarner des personnages parfois borderline, dès ses débuts dans Hare Rama Hare Krishna et on la retrouve en 1978 dans un monument de sensualité, et un beau témoignage de ciné populaire avec Satyam Shivam Sundaram. Elle a très tôt adopté le vernis à ongles et a su le porter avec une classe folle. La revoir à près de soixante ans confirme qu'elle n'a rien perdu de sa beauté.

2 - Nargis : Pas forcément pour Mother India, mais pour le rôle qu'elle interprète dans Andaz en 1947, au moment de l'indépendance. Toute l'inde moderne du point de vue du personnage féminin est là : émancipation, jeu contrasté, regard enivrant. Une actrice majeure du ciné hindi.

3 - Kajol : Découverte dans Kuch Kuch Hota Hai, je suis tombé sous le charme. Mais son plus beau rôle pour moi jusqu'à présent (sans avoir vu My Name Is Khan) c'est celui qu'elle tient
dans la Famille Indienne. Ne serait-ce que par sa première apparition avec le drapeau indien, et les scènes d'intimité avec Shahrukh.Je la pense exigeante, très droite et directe. Elle doit
avoir un sacré caractère aussi.

4 - Preity Zinta  : J'ai l'impression que le gros de sa carrière est malheureusement un peu derrière elle maintenant. Elle était excellente dans la plupart des films dans lesquels je l'ai vue. Je garde aussi un souvenir ému de sa venue au Virgin des Champs Elysees, j'avais l'impression de voir un mannequin très ouverte d'esprit, jubilant des attentions qu'on lui portait. Elle y était beaucoup plus affrétée, disponible et souriante que Rani qui me semblait  beaucoup plus distante.

5 - Madhuri Dixit : Pour sa beauté, son jeu bien sûr, ses rôles marquants : de Dil à Hum Aapke Hain Koun. Je suis sûr que bien dirigée elle voudra peut-être revenir pour obtenir de nouveau le succès qui lui manque depuis cinq ans. Mais il faut, dès aujourd'hui réhabiliter, et plus simplement revoir ce très grand film, peut-être un de ceux qui parlent le mieux de l'art du comédien, et de la danse qu'est Aaje Nachle.

6-  Bipasha Basu : Pourvu qu'elle continue à décrocher des rôles comme celui de Corporate.

7 - Konkona Sen Sharma : Révélée par Page 3. A eu de bons rôles mais ne parvient pas à trouver le rôle qui en ferait une grande star, de premier plan s'entend. Cela dit, ce n'est pas plus mal tant qu'elle arrive à marier exigence artistique et succès.


8 - Lara Dutta : A condition qu'elle soit bien dirigée. Elle a connu des échecs suc cessifs depuis Jhoom Barabar Jhoom qui ont un peu entaché sa réputation.

9 - Rani Mukerjee : Elle aurait pu être mieux placée, mais je la trouve moins séduisante qu'auparavant (jusqu'à Paheli inclus). Elle donne l'impression de vouloir revenir à tout prix, et ça colle avec une image de femme un peu rugueuse. Elle a enchaîné des rôles qui ne la grandissent pas forcément ces derniers temps.

10 - Mahi Gill : Je mise sur le futur. Mais si elle fait aussi bien que DEv D elle ira loin.

#11
Bollywood / Re : VOS 10 ACTEURS HINDIS PREFERES
21 Février 2010 à 10:19:26
1- Shahrukh Khan : Le Badshah. Il peut se planter en beauté (Paheli) ou être au sommet (Om Shanti Om), il semble rester le même : un acteur quarantenaire qui commence à assumer de plus en plus son âge et avoir tourné la page des jeunes héros romantiques des débuts, parce que ça ne peut pas durer éternellement. Ses plus beaux rôles sont pour moi ceux qu'il tient dans Swades, Chak de India (LE tournant de sa carrière dans la profondeur de son jeu) et Rab ne Bana Di Jodi. Mais je l'ai découvert dans Dil Se lors du cycle Arte en 2005 et si le film est loins d'être facile, c'est sans doute celui qui lui a permis de mûrir son jeu.

2 - Abhay Deol : L'acteur qui monte qui monte et qui surtout n'en fait pas des tonnes pour s'imposer. A l'inverse de tous les gosses bô qui pullulent en ce moment, Abhay assume ses poils (je préfère sa masculinité affichée à celles d'autres acteurs qui sont plus dans le registre du " tout dans le physique" et peau de zob dans le reste, surtout le jeu). Son rôle dans Dev D a mis toute la concurrence sur les rotules. Enfin un acteur instinctif, mal rasé, confronté à de vrais problèmes, magnifique de douleur, porté par l'espoir aussi et qui trouve sa rédemption dans les bras d'une jeune prostituée. Un rôle gonflé, une vraie audace. Il y a des traits de Dharmendra et de Bobby Deol en lui, et c'est bien normal.

3 - Dilip Kumar : Le père de l'actorat moderne à Bollywood. Il suffit de regarder Naya Daur pour s'apercevoir que tout le jeu de Shahrukh est contenu dans son personnage.

4 - Abhishek Bachchan : Parce que lui aussi évolue grandement dans son jeu, et qu'il y a peu d'acteurs a avoir été aussi touchants ces dernières années que lui avec Delhi-6, un film mystique et religieux plus profond qu'il n'y paraît (et l'affront Rang de Basanti lavé à mes yeux). J'ai aussi tendance à préférer des acteurs avec du jeu modulable, adaptable en fonction des réals, que des acteurs qui dansent bien mais n'alignent qu'un jeu très limité.


5 - Amitabh Bachchan : Capable lui aussi de changer de registre d'un film à l'autre. Une filmographie immense en nombre et impressionnante qualitativement parlant. Deewar, Sholay, mais aussi des films moins importants comme Pukar montrent des qualités de jeu comique constantes.

6 - Bobby Deol : Un acteur discret, attachant qui n'a pas encore eu le grand succès public qu'il mérite. J'ai adoré son interprétation dans Heroes, celle de Jhoom Barabar Jhoom (un des films les plus méprisés et pourtant un des plus modernes des années 2000)

7 - Arjun Rampal : L'exemple réussi du mannequin qui un jour change de registre et développe du jeu. Le vrai tournant c'est Don, mais Om Shanti Om a été son film porte-bonheur. Depuis je suis chacun de ses projets.

8 - Neil Nitin Mukesh : Très bon dans New York alors qu'il était moyen dans Aa Dekhen Zara, l'acteur prend du galon et va certainement encore nous surprendre en bien.

9 -  - John Abraham :  Il faut le voir jouer dans No Smoking pour voir un acteur prendre de vrais risques. Il n'a pas confirmé dans Dostana mais je l'ai assez apprécié dans New York.

10 - Paresh Rawal : Parce que personne ne l'a cité pour le moment et comme Laurent citait Amrish, il faut aussi voir Paresh dans No Smoking pour le rôle de méchant le plus inquiétant de l'année 2007, exceptionnel de densité.
Kay Kay Menon : Acteur versatile, très discret mais très talentueux (Corporate, Aagey se right).



J'ai adoré Aamir Khan jusqu'à Fanaa mais depuis Mangal Pandey  sa filmographie en tant qu'acteur me passe au dessus de la tête (même si je suis bien conscient que c'est lui cartonne) et je n'ai plus envie de découvrir ses films.
#12
C'est peut-être la première fois dans l'histoire du ciné hindi depuis le fameux Silsila avec Amitabh Bachchan, Jaya Bachchan et Rekha que j'ai le sentiment qu'un film mette autant en exergue la relation entre deux comédiens, et surtout une invitation à voir sur grand écran l'histoire d'une relation extra-conjugale pour Hrithik, la nuance portant sur le fait que Barbara ne soit aujourd'hui pas mariée, auquel cas ce serait l'adultère parfait. Il n'y a pas l'ombre d'un doute pour moi que Hrithik et Barbara se sont plus que frôlés pendant et après le tournage avec des baisers façon films d'avant 2005, c'est-à-dire quand c'était encore suggéré alors qu'aujourd'hui on est plus proche du roulage de pelle en bonne et due forme. Je me rappelle des interviews données à Cannes, des yeux enflammés des deux "tourtereaux", y'avait de l'électricité et de la tension érotique dans l'air. D'ailleurs la désolante interview d'un Hrithik brûlé sans doute par les feux de son propre désir dans une soirée où il paraissait saoul ne permet plus de doute à mes yeux. A l'époque, la relation entre Rekha et Amitabh avait fait jaser. En 2010 c'est sans doute davantagé rentré dans les moeurs. Et c'est surtout pour la femme de Hrithik que pour moi se pose la question de la réception du film. Un peu comme être invitée par la maîtresse de son mari à un dîner pendant lequel on sait qu'on n'est pas la bienvenue. Je surinterprète peut-être, il s'agit d'une oeuvre de fiction, mais les histoires d'à côté du tournage c'est aussi ça qui en font le sel et parfois le scandale.
#13
Citation de: Didi le 07 Janvier 2010 à 14:24:50
REC2
Assez déçue par cette suite de REC qui dilue l'originalité du premier en se replaçant dans une tradition de film d'horreur "possession" assez classique et qui finit par donner des explications foireuses aux mystères qui faisaient tout l'intérêt du premier opus. La seule idée originale est de reprendre la narration là où celle du premier s'arrêtait.


Ouah, tu parles d'une idée originale, Evil Dead 2 le faisait déjà il y a plus de vingt ans.
J'ai détesté le premier Rec, d'une part parce qu'il ne m'a pas fait peur une minute (sauf un léger sursautement lors de la chute du pompier), et surtout parce que le film est constamment hystérique, y compris dans les scènes de dialogue du début. Le second reprend en plus développé le principe du FPS, pincipe de jeu vidéo qui malheureusement passe avant les idées de mise en scène.
#14
Arène de la Mort qui tue / Joyeuses fêtes !
21 Décembre 2009 à 20:53:18
Un petit topic pour vous souhaiter à toutes et tous de très belles fêtes de fin d'année.

Beaucoup de musique (festive), de films, et une bonne ambiance pour ces fêtes que je vous souhaite les plus lumineuses possibles.


#15
Bollywood / Re : VAADA RAHA - I PROMISE
21 Décembre 2009 à 15:16:06
Je vais pouvoir te rassurer Deolia : j'ai bien aimé le film.
Je le trouve plutôt culotté dans le contexte actuel où la tendance est plutôt à la comédie et aux polars.
Même s'il s'autorise de petites touches d'humour (l'introduction du chien dans l'hôpital qui est un petit moment désopilant), le film gère deux sujets très graves en une heure trente,
ce qui n'était pas une mince affaire : celui d'un homme qui avait tout pour lui et qui commence à broyer du noir après l'accident, et celui d'un enfant qui (sur)vit dans un lit d'hôpital et qui va le remobilise et lui redonner goût à la vie. C'est un mélo, certes pas à la Sirk (flamboyance des couleurs, personnages complexes, audace des sujets) ou à la Fleming, mais c'est typiquement ce que certains réalisateurs indiens n'osent plus faire en se tournant vers les NRI et en copiant allégrément sur Hollywood. Le film de Karnik est soigné dans la forme et le fond, avec une belle complicité de la part des deux acteurs principaux (Kangna est largement plus en retrait). D'autre part, le film m'a semblé par moments retrouver la tonalité de la Vie est belle de Begnini , sauf que l'on inverse ici les rôles puisque c'est l'enfant qui est amené à mentir face à un certain tragique de situation (la mort en ligne de mire, et la vie pour transcender le quotidien). On atteint pas la force et la modernité du film de Capra La vie est belle (avec l'ange gardien qui apparaît sur le pont et le final en forme de catharsis), mais Vaada Raha se défend bien dans son genre (similitudes avec Zindaggi Rocks et Mar Adentro).

J'ai trouvé amusant le fait que Bobby Deol (qui est beaucoup plus séduisant à son âge que lorsqu'il avait dix ans de moins) joue le héros romantique avec Kubul la première chanson, très cliché, mais ça fait assez longtemps que l'on a pas vu ce genre de choré chromo/romantique. Peut-être depuis la chanson de Jhoom Barabar Jhoom., Bole Na Halke Halke. C'est une prise de risque et ça fonctionne plutôt bien, même si j'ai senti que la réelle alchimie concernait le gamin et Duke plutôt que Duke et sa femme. Il y a de belles couleurs, de beaux plans, une narration tranquille, posée. Le sujet de la prise en charge des patients et de la situation des hopitaux est aussi un sujet fort du film (les charges non payées qui finalement le seront à l'arrivée du docteur et ami de Duke). J'ai aussi trouvé l'actrice qui joue Sneha très charmante. Un petit film boudé qui permet à Bobby de mûrir encore son jeu en espérant qu'un jour il cartonnera avec un premier grand rôle. le DVD original EROS d'après une source HD est superbe.