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réflexion : comment développer la diffusion des cinémas du Sud

Démarré par Didi, 26 Février 2009 à 19:34:57

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Didi

CitationIl faut arrêter de se voiler la face, JC. Un oscar n'a pas la même portée qu'un César ou qu'un Goya (je te mets au défi de me dire quel est le Goya du meilleur film cette année ^^), il apporte une reconnaissance internationale que n'apporte pas les autres prix (excepté ceux du festival de Cannes). Tu le soulignes toi-même de façon contradictoire. Maintenant, c'est au cinéma indien (toutes régions confondues) de s'ouvrir au reste du monde. Effectivement, un film comme Kannathil Muthamital a toute sa place dans un festival, mais il faut aussi que le cinéma tamoul fasse un effort pour s'ouvrir. Nous, nous savons que les techniciens du Sud sont les meilleurs, d'ailleurs l'ingénieur du son récompensé pour Slumdog est du Kerala (autre région de bon cinéma), mais il faut le faire savoir, en particulier grâce à des événements comme l'Eté indien du Musée Guimet, pour petit à petit amener les cinéphiles à connaître ce cinéma. Or, le problème, tu le sais comme moi, c'est le sous-titrage. L'effort est vraiment à fournir de ce côté-là. Pourquoi le cinéma du Sud (tamoul, malayalam) n'est pas enseigné en fac de cinéma ? Toujours pour les mêmes raisons, pas de sous-titrage français. Il faut profiter aussi des cinémas qui collaborent comme le Bijou, mais là aussi il faut du sous-titrage français. Par exemple, pour la journée Slumdog/ Darjeeling Limited, à la place de ce dernier c'est un Pattiyal (les deux petites frappes du bidonville de Chennai qui tournent mal) ou un Veyil (le contre-point dans l'amour fraternel) qui auraient eu leur place, mais voilà, où sont les bobines ? Ont-ils des sous-titres français ?

Je recopie intégralement la réponse que j'ai faite à JC pour son article "A. R. Rahman : analyse d'une victoire" pour ouvrir un débat sur la diffusion du cinéma tamoul. Mon constat est le suivant : le cinéma tamoul, en particulier ses drames sociaux néo-réalistes à la Pattiyal, Veyil ou Kaadhal ou ses drames politiques à la Roja, Bombay, Kannathil Muthamital (j'en oublie certainement... de même que j'oublie de citer quelques perles malayalam), mérite d'être connu. Or le gros obstacle à sa diffusion est, selon moi, l'absence de sous-titrage français. Ce même constat a été fait, je crois, par l'association des amis du cinéma tamoul, qui, lors de la diffusion du dernier film de Vijay sans titre dans un cinéma Gaumont, s'est rendu compte que l'absence de sous-titrage entraînait, et pour cause, une réception trop communautaire. Je ne sais s'ils ont entrepris quelque chose pour remédier à cela.
Pour ma part, je crois que les films de Vijay sont tout à fait dispensables, en revanche, les chefs d'œuvres que j'ai cités précédemment (et d'autres...) mériteraient une meilleure visibilité d'abord en France, puis pourquoi pas au niveau international par la suite.
Donc, j'ouvre ce topic pour lancer quelques pistes de réflexion.
Je sais que sur ce forum nous sommes peu à nous intéresser, tout du moins à poster dans la partie cinéma tamoul, mais que beaucoup seraient intéresser s'il n'y avait ce barrage des sous-titres.
Je pose donc la question : que faire pour remédier à cela ?

Patthar

#1
Eh bien, ceux qui possèdent une licence de tamoul délivrée par l'Inalco pourrait se lancer dans la traduction des dialogues, développer la médiatisation pour promouvoir le cinéma du sud avec les Tamouls de la Chapelle en créant un mouvement...  :crazy:

Plus sérieusement, pourquoi le cinéma indien n'est quasiment pas exporté en France? Parce que le cinéma indien est resté assez peu occidentalisé, avec des chansons dans chaque film ce qui ne plaît pas à beaucoup de gens, parce que les comédies romantiques à l'eau de rose (ce qui est de temps en temps le cas il faut le reconnaître) intéressent très peu les Français, les gens gardent leurs préjugés sur ce que peut recéler le contenu d'un film indien en général. Seuls les films sociaux bengalis de Satyajit Ray, cinéaste qui bénéficie d'une reconnaissance internationale même, sont réputés en France et encore, on ne les trouve pas assez facilement et les prix ne sont pas suffisamment abordables. 

Par ailleurs, ça me fait penser je n'ai pas eu la chance de voir les films sociaux du sud...  :whine:
खाइके पान बनारसवाला खुली जाये... हिन्दी कविताएँ लिखी जा रहीहैं, उपन्यास छापे जारहे हैं ।

Laurent

"Absence de sous-titrage français" : tu as tout dit du point de vue technique, ces films sont peu accessibles. Sinon, il est exact que les distributeurs ont eu depuis longtemps tendance à ne sortir en salles que de purs films d'auteur indiens. Enfin, dans les années 2000, il y a eu une petite percée Bollywood, et je pense qu'il va falloir encore une longue accoutumance des spectateurs français au cinéma populaire musical hindi avant qu'ils ne commencent à s'intéresser aux cinémas du sud de l'Inde. C'est un peu mon cas à moi aussi, il faudrait commencer tout doucement par les meilleurs Mani Ratnam avec de bons ST français (d'autant plus que le réalisateur est déjà connu depuis la diffusion de Dil Se... à la télé), ce serait un bon début. Ensuite, moi je me suis mis dès le départ aux sous-titres anglais et au DVD, donc quand je veux je peux m'acheter sans souci un film comme Kannathil Muthamital, dont je suis persuadé que c'est un chef-d'oeuvre.

sofy_pff

Citation de: Laurent le 26 Février 2009 à 20:46:55
Ensuite, moi je me suis mis dès le départ aux sous-titres anglais et au DVD, donc quand je veux je peux m'acheter sans souci un film comme Kannathil Muthamital, dont je suis persuadé que c'est un chef-d'oeuvre.

Pas sûr : forte de ma nouvelle résolution pour 2009 - me lancer à la découverte des cinémas du sud - j'ai débarqué chez mon vendeur au quartier avec ma liste de courses soigneusement préparée d'après les reviews que j'ai trouvées sur Fanta et sur une quinzaine de films de ma liste, je ne suis repartie qu'avec 4  :(
D'après mon vendeur, il avait la plupart des films que je cherchais en stock, mais pas sous-titrés, même pas en anglais...  :-\

Les films hindis sont systématiquement sous-titrés en anglais eux, pourquoi ? Est-ce que ce serait lié à la diaspora indienne ? Je veux dire, est-ce qu'on connaît la proportion d'Indiens originaires du nord vs Indiens originaires du sud au sein de la diaspora dans le monde ? Le fait que les films hindis soient systématiquement sous-titrés voudrait-il dire que les NRI hindiphones représentent un marché (notamment pour les DVD) plus important que les autres ?

Laurent

Ah, mince, Ayngaran ne proposerait-il pas toujours des films avec ST anglais ? Pour les NRI hindiphones, dans le monde oui, au Royaume-Uni sûrement, par contre je crois qu'il y a beaucoup de tamoulophones en France, qui vendent aussi, dans ma ville de Nice, du Bolly. L'idéal, c'est de lire l'anglais et de commander les DVD sur Internet, je suis persuadé que les films majeurs qu'a cités Didi plus haut existent en ST anglais.

Didi

Citation de: sofy_pff le 26 Février 2009 à 21:42:44

Pas sûr : forte de ma nouvelle résolution pour 2009 - me lancer à la découverte des cinémas du sud - j'ai débarqué chez mon vendeur au quartier avec ma liste de courses soigneusement préparée d'après les reviews que j'ai trouvées sur Fanta et sur une quinzaine de films de ma liste, je ne suis repartie qu'avec 4  :(
D'après mon vendeur, il avait la plupart des films que je cherchais en stock, mais pas sous-titrés, même pas en anglais...  :-\

Les films hindis sont systématiquement sous-titrés en anglais eux, pourquoi ? Est-ce que ce serait lié à la diaspora indienne ? Je veux dire, est-ce qu'on connaît la proportion d'Indiens originaires du nord vs Indiens originaires du sud au sein de la diaspora dans le monde ? Le fait que les films hindis soient systématiquement sous-titrés voudrait-il dire que les NRI hindiphones représentent un marché (notamment pour les DVD) plus important que les autres ?
Pour les DVD de films tamouls, il faut aller chez Ayngaran (rue Philippe de Girard, à côté du salon Indian Beauty où on t'épile au fil  ;) ;)) et les films que j'ai cité plus haut sont tous en DVD officiel de bonne qualité avec sous-titres anglais. Sauf, s'ils ont une rupture momentanée du stock.
Ceux qui ne sont pas encore sous-titrés sont les derniers films sortis (par exemple le dernier Vijay), mais ils finissent pas les sortir, quelques mois plus tard avec sous-titres.
Si tu vas chez les  autres crémiers qui vendent des copies, là, tu rames pour trouver de DVD sous-titrés (et encore quand il n'y a pas de couille dans les sous-titres, du genre décalage ou autre), car leur clientèle est essentiellement tamoulophone.

Revenons à nos moutons de trouver des solutions

CitationEh bien, ceux qui possèdent une licence de tamoul délivrée par l'Inalco pourrait se lancer dans la traduction des dialogues, développer la médiatisation pour promouvoir le cinéma du sud avec les Tamouls de la Chapelle en créant un mouvement...
Ce n'est pas si farfelu que ça et pourquoi pas si les étudiants sont rétribués. C'est mieux de traduire un film tamoul que de faire serveur chez Mcdo ou cassière pour payer ses études, non?
C'est une piste à creuser.

CitationSeuls les films sociaux bengalis de Satyajit Ray, cinéaste qui bénéficie d'une reconnaissance internationale même, sont réputés en France et encore, on ne les trouve pas assez facilement et les prix ne sont pas suffisamment abordables.
Les prix sont aux alentours de 15€ à la fnac, mais ils n'ont que quelques titres comme la trilogie d'Apu et le Salon de Musique. Mais tu trouves les DVD de SR dans les BU (si tu as une carte d'étudiants), par exemple à la Bu de Paris et à la Bu des Langues Orientales.

CitationPlus sérieusement, pourquoi le cinéma indien n'est quasiment pas exporté en France? Parce que le cinéma indien est resté assez peu occidentalisé, avec des chansons dans chaque film ce qui ne plaît pas à beaucoup de gens, parce que les comédies romantiques à l'eau de rose (ce qui est de temps en temps le cas il faut le reconnaître) intéressent très peu les Français, les gens gardent leurs préjugés sur ce que peut recéler le contenu d'un film indien en général.
C'est à nous de combattre ces préjugés  ;) et puis je ne suis pas si sure que ça que ce soit toujours le cas.
Une chose est la critique professionnelle de cinéma français qui reste dans sa tour d'ivoire et qui est persuadé que Swades est une comédie musicale  :mrgreen: :mrgreen: et une autre le public.
Pour avoir assister à deux projection cinéma de Jodhaa Akbar qui ont fait salle comble en refusant du monde, il y a un public qui est très demandeur. Par ailleurs, le spectacle Bharati fait salle comble tous les ans pendant leur quinzaine à Paris et leur tournée en province. Et pourtant la trame narrative qui unit les différents numéro de danses est des plus conventionnelles : une histoire d'amour impossible à cause du "parampara", mais qui finit bien (un scénario comme on n'en fait plus dans le ciné hindi depuis DDLJ) et le public attend cela en même temps qu'une vision idéalisée de l'Inde.

Citationd'autant plus que le réalisateur est déjà connu depuis la diffusion de Dil Se... à la télé
c'est vrai? sur quelle chaîne? Arte? J'étais au courant pour Bombay, diffusée en tamoul sous-titré français, la preuve que c'est possible (en octobre 2007) et pour Chandramukhi, pareil en tamoul sous-titré français (en avril 2007).


Laurent

Oui, c'était sur Arte, il y a 3-4 ans. Arte avait même diffusé Sholay dans les années 90, un film plutôt accessible avec du punch et des vedettes vraiment convaincantes. Pour revenir à Jodhaa Akbar, les 2 stars sont particulièrement glamour, l'aspect film d'époque ajoute au charme (et au caractère sérieux du film cher aux critiques), mais ce genre de superproduction historique hyper-longue est rare et pas très représentative, à une époque où il n'y a pas un film hindi qui atteint 3 h chaque année.

Didi

Autre argument, si visiblement mes remarques sur les séances de JA ne t'ont pas convaincu  :mrgreen: :mrgreen: Les séances où j'ai pu assister depuis deux ans à l'auditorium du Musée Guimet étaient complètes pour Mangal Pandey, Dil se et deux films de Guru Dutt. Quant aux  échos que j'ai eus pour les autres films, c'était pareil, salle comble en dépit de l'horaire  :lol: :lol: Donc, il y a un public, en tout cas pour le ciné hindi.

Et Laurent, il ne s'agit pas de convaincre les critiques  :mrgreen: :mrgreen: (on s'en tape des critiques), mais de réfléchir aux moyens de faire connaître le ciné tamoul (et autres ciné du Sud et même le nouveau ciné bengali, SR c'est bien, mais il n'y a pas que lui et puis il est mort depuis 18 ans, donc il ne risque pas de faire de nouveaux films).

kendra

Oui, il me semble bien que Dil Se était le premier film programmé de la fameuse semaine Bollywood sur Arte il y a presque 5 ans.

Il est évident que le premier problème est celui du sous-titrage. Avec un peu (beaucoup souvent) de patience, on peut attendre qu'Ayngaran sorte les films qu'ils produisent sous-titrés, anglais bien entendu. Pourtant il y a eu 5 ou 6 films sous-titrés en français, chez Ayngaran, dont un ou deux passés par notre ami Google, dommage (entre autre un des premiers films de Bharath, totalement dispensable). Dans les quelques films sous-titrés français, il y a Sillinu Oru Kadhak, Saamy, Pattiyal. Mis à part ce dernier, et même si j'aime beaucoup les deux autres, ce ne sont pas les premiers films que j'ai envie de montrer au non-averti pour l'accrocher au cinéma du sud. Et même Pattiyal, en premier film n'est pas évident (j'ai récemment fait la bêtise de le montrer à un novice qui a eu beaucoup de mal  :sweat:)
Malheureusement pour nous (qui avons accès plutôt facilement à une boutique officielle), Ayngaran ne produit pas tous les films intéressants et au gros potentiel. J'attends toujours par exemple, de pouvoir voir Evano Oruvan, que beaucoup considèrent comme un excellent film (j'ai même déjà lu le mot chef-d'oeuvre à son sujet). Or, rien, même en anglais...
J'aimerais bien savoir ce qui a poussé Ayngaran à sous-titrer ces quelques films en français, pourquoi ceux-là et pas des chefs-d'oeuvres reconnus?

Le second point, c'est l'éternel combat contre les préjugés. Certes il y a de la romance dans les films indiens, mais ce n'est pas son seul genre, en particulier dans le cinéma du sud (qui en est même très loin la plupart du temps).
Mais il y a ausssi un autre problème, que j'ai souvent constaté et vécu. Comme tout le monde sur ce site, j'aime le cinéma hindi, c'est ce qui m'a entraîné dans le cinéma indien. Mais au bout d'un moment, j'ai eu envie de voir un peu ce que les régions proposaient, pour tomber sur un cinéma d'une richesse incroyable. Or, quand on en parle à ceux qui ne s'y sont pas encore mis, et qui refusent obstinément, on se heurte souvent à un mur. Sincèrement, qui n'a pas entendu "ah non, le ciné du sud, c'est un vieux moche bedonnant qui épouse une jeune fille trop belle"; "ah non, dans le cinéma tamoul ils ont des moustaches"; j'en passe et des meilleures. Et ça, c'est quelque chose que je n'arrive pas à comprendre. Si les personnes ont dépassés leurs préjugés pour regarder leurs premiers films hindis, pourquoi ne pas faire la même chose avec le cinéma tamoul ou bengali par exemple?
****

Laurent

OK Didi, justement tu me cites des films auteurisants pas kitschs qui plaisent aux critiques et au public (intello ou pas) et à nous aussi, l'idéal donc pour la poignée de films déjà projetés, et pour ceux qui plairont... Enfin pour en revenir au sud, c'est de toute façon plus réaliste, voire moins commercial, semi-commercial disons.

Quant aux films du sud "après ceux du nord", ils sont très différents dans le style, mais peuvent être aussi touchants, les bons films de Kamal Hassan par exemple, et tous les Mani Ratnam que je connaisse, voilà des films accessibles qu'il faudrait sous-titrer en français à mon humble avis.

lalita

Ben je pense aussi que c'est aussi au niveau des institutions qu'il faut que ça se passe. Autant on peut considérer que le désamour du public français pour les Bollywood peut se comprendre autant il semble parfois incompréhensible pour le cinéma tamoul, vu les origines d'une grande partie de la communauté indienne présente en France et aux Antilles (euh c'est pas de moi, mais d'un mec au Salon du cinéma lol). La France en plus cherche à développer ses relations avec B-wood dont le public n'est pas acquis alors que celui des films tamouls est là, nombreux et motivés. Le problème en France au delà du cinéma c'est qu'on interdit les études sur les origines des différentes communautés du pays. Résultat, on passe parfois à côté de certaines choses essentielles...
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Didi

Je ne comprends pas trop le sens de ton intervention, Lalita. Que viendraient faire les statistiques ethniques dans cette question?
On sait très bien qu'il existe une importante communauté indienne et sri-lankaise en France (y compris les DOM) et que celle-ci est plutôt tamoulophone. Or, cette communauté n'a pas besoin de sous-titres car, en principe, elle comprend la langue, connait et consomme le ciné du Sud. La question est de diffuser le ciné du Sud (tamoul en particulier, mais pas exclusivement) en dehors de la communauté. Par exemple, l'association les amis du cinéma tamoul a organisé à plusieurs reprises des diffusions des films de Vijay, mais ceux-ci étaient sans sous-titres, d'où une participation très communautaire à ces séances. A la lecture d'un article, je crois que l'association avait pris conscience de cette question et y réfléchissait.
Autre chose, comme je l'ai expliqué plus haut, le musée Guimet avait aussi réfléchi à la question, mais se posait encore le problème des sous-titres. Et là, ce serait plutôt du côté de l'ambassade de l'Inde que des subventions pour sous-titrer des films qui en le sont pas au départ en français, en employant, le cas échéant des étudiants de l'INALCO si ça peut le faire une aide pour leurs études.

lalita

C'était dans le sens où ça pourrait aider les autorités françaises à augmenter ses collaborations avec l'industrie du sud au lieu de tout le temps courtiser Bollywood. Enfin bon, je me suis plantée  :-X
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