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Sujets - Didi

#41
Culture asiatique / Littérature japonaise
22 Mai 2007 à 23:33:57
J'ai bien regardé et normalement il n'y avait pas de fil de discussion sur ce sujet.
L'un des plus importants auteurs japonais du XXe siècle, Junichirô Tanizaki, vient "d'entrer dans la Pléiade", autrement dit, son œuvre est publié par cette prestigieuse collection.
A cette occasion, je vous conseille l'un de ses romans, Un amour insensé, une histoire d'amour tragique avec pour thème sous-jacent l'occidentalisation du japon (C'est de la même trempe que Lolita de Nabokov, ou La femme et le pantin de Pierre Louÿs.
Voci un lien avec plus de détail pour vous faire découvrir ce roman qui mérite le détour et très agréable à lire :
http://www.tevader.com/litterature/livres/un-amour-insense.php

Sinon, je vous conseille aussi Du côté des saules et des fleurs de Nagai Kafu, le chantre du quartier des plaisirs :
http://www.shunkin.net/Auteurs/?book=388
#42
Pour des raisons historiques et socio-culturelles que j’ai rappelées sur un autre fil de discussion, le cinéma populaire indien ne représente pas ou peu le baiser à l’écran. Pour figurer la relation amoureuse et l’érotisme il a developpé une esthétique qui lui est propre, jouant sur le symbolisme et le fantasme, ainsi que tout un art de l’esquive. Si cette esthétique est loin de me déplaire, il y a certains moments où un baiser, bien amené et non raccoleur, serait le bienvenu. Qu’en pensez-vous ?
Je cite ci-dessous les films et les scènes où, si j’avais été réalisatrice, j’aurais mis une scène de baiser.
Veer-Zara : la scène des adieux, lorsque Zara s’en va, puis se reprend et court dans les bras de Veer, là j’aurais mis une scène de baiser comme dans Autant en emporte le vent, la scène des adieux entre Reth Butler et Scarlette O’Hara, dans le style mise en scène épique et grandiloquante du film.
Fanaa : juste après la claque magistralement envoyée par Zooni à Rehan, tout à fait dans le style amour/passion/ destruction développé par le film
DDLJ : la comédie romantique par excellence avec des héros et une histoire très attachants. Là, j’en aurais mis plusieurs. Au moins un baiser sur l’une des scènes qui a lieu sur le toit de la maison familiale, par exemple quand Simran fait une scène à Raj lui reprochant de ne pas comprendre sa peine (juste avant le journée du jeûne). Il aura pu lui clouer le bec avec un baiser.
Puis, un autre baiser au moment où, à la veille du mariage, les héros réitèrent leur promesse d’amour et de confiance.
K3G : dans Suraj hua madham, Rahul passe 7 mn à embrasser Anjali dans le cou et à lui caresser le fessier, pourquoi pas un baiser ? Là, j’hésite sur le moment adécuat, peut-être à la fin, juste avant le plan où elle commence à courir.
Voilà, la discussion est ouverte…
#43
Bollywood / Aamirou Powaaaaaaaaaaaaaaa
15 Mai 2007 à 12:58:13
Bon, c'est incroyable que ce soit moi qui ouvre ce fil de discussion, mais il n'y avait aucun espace consacré à Aamir pour dire tout et n'importe quoi sur lui (du sérieux au délire complet) et du coup on allait polluer d'autres topics, n'est-ce pas M. le modérateur  ;) ;).
Je signale quand même deux choses : c'est honteux que sur un forum bollywood il n'y ait eu de topic consacré à l'un de ses meilleurs acteurs et que sa fiche sur le site soit aussi peu populaire (21%).
Alors on va remédier à cela...
la biographie consultable sur le lien suivant : http://www.fantastikasia.net/bio.php?id_article=928#
La grande nouvelle à mettre malgré tout au conditionnel : Aamir's marriage is over, si l'on en croit Stardust
et maintenant quelques photos pour jauger la bête



Une photo spécialement dédicacée à Señorita (Aamir avec la grooooooooooooosse moustache)


Une dernière avec Shah Rukh (que je n'oppose pas à Aamir en tant qu'acteur, car j'aime les deux et leurs différents registres, en revanche sur le bogossité c'est une autre question  ;) ;)
Ne sont-ils pas mimi tous les deux???


Bon, on voit qu'Aamir a les oreilles un peu décollée, mais ce n'est pas grave ;D ;D
#44
Bon, je vais créer ce fil de discussion à l'image de celui qui existe dans le forum Bollywood, Kollywood, Mollywood. Je suppose que vous allez au ciné et pas uniquement pour aller voir le dernier blockbuster, je vous propose de raconter ici vos impressions sur le dernier (ou les derniers) film que vous avez vu.
Ces deux dernières semaines, j'ai vu Spiderman (mais ça ne compte pas, vu qu'il y a un topic spécial), Azul oscuro casi negro, un film d'auteur espagnol qui traite de façon très attachante et avec humour d'un sujet assez grave (un jeune homme coincé entre son père handicapé, son frère taulard et sa voisine trop belle et trop riche pour lui). J'ai aussi vu Les oubliées de Juarez avec J-Lo et le bel Antonio, qui traite d'ouvrières violées et assassinées (nouvel esclavage moderne) à la frontière Mexique/USA, c'est bien mais sans plus alors qu'avec le sujet on aurait pu faire un bon thriller politique.
#45
Bon je crée le topic avec l'info que j'avais donné en répondant à un message de Meldon sur un autre fil car visiblement la nouvelle intéresse.
Je copie-colle ma réponse à Meldon (qui avait raison en me conseillant de créer un fil de discussion spécial  ;) ;)) et l'article de EL PAIS (c'est en espagnol, mais l'essentiel est compréhensible  ;) ;))

Mister Orlando Bloom arrête le cinéma, après la promotion de Pirates des Caraïbes 3, pour se consacrer au bouddhisme (c'est très sérieux, je l'ai lu dans le grand quotidien espagnol, EL PAIS). Toutes nos condoléances  à nos amis bouddhistes qui ne méritaient pas cette tuile, mais quelle bonne nouvelle pour le cinéma enfin débarassé d'une larve à grandes oreilles qui nous aura quand même pourri plusieurs films, entre autres Kingdom of Heaven qui aurait pu être bien s'il n'y avait ce gus en premier rôle au casting.


Orlando Bloom deja el cine por el budismo
El actor quiere tomarse un descanso para ordenar su vida

ELPAIS.com - Madrid - 24/04/2007

La vida ha ido demasiado deprisa para Orlando Bloom desde que encarnó al elfo rubito en El Señor de los Anillos. Una quincena de películas y otra exitosa trilogía más tarde, la de Piratas del Caribe, el actor británico está cansado. Por eso, acaba de anunciar que se va a tomar un descanso para "ordenar" su vida y consagrar el tiempo a su nueva fe, el budismo.

"La filosofía que he abrazado no no consiste en sentarse bajo un árbol para estudiarse el ombligo. Se trata de estudiar lo que no funciona en mi vida y usar la energía para continuar y lograr vivir mejor", ha dicho a The Mirror.

Bloom también ha explicado que canta a diario y sigue la corriente budista Soka Gakka, un movimiento japonés muy poderoso. Pero, pese a sus intenciones, de momento, tiene comprometido su tiempo con la promoción de la tercera película de la saga Piratas del Caribe. Después, ya se verá.
#46
Arène de la Mort qui tue / L'envers du décor
04 Mai 2007 à 18:15:53
Je vous mets cet intéressant article sur la réalité sociale de "l'Inde qui brille", publié aujourd'hui sur le site de LE MONDE (dans son intégralité, car sur le site, les articles ne sont consultables que quelques jours et ensuite ils sont classés "archives" et deviennent payants).

Reportage
Les millions de laissés-pour-compte de "l'Inde qui brille"
LE MONDE | 04.05.07 | 14h53  •  Mis à jour le 04.05.07 | 14h53
NEW DELHI CORRESPONDANTE EN ASIE DU SUD

En plein champ, dans un décor de routes inachevées, de poteaux électriques sans fils, de caniveaux à ciel ouvert, des masures, faites de quelques piquets de bois, de pailles tressées, de feuilles de plastique noir ou bleu, de papier, s'imbriquent dans un désordre sans nom. A une heure et demie de voiture de New Delhi, la "GG Colony" abrite à la fois des déplacés du bidonville de Molchand, au centre du Delhi résidentiel, et ceux des bords de la Yamuna.

"On nous a dit qu'en 2010 des matches allaient avoir lieu (les Jeux asiatiques), qu'ils voulaient construire le métro, qu'il fallait nettoyer Delhi", raconte Rita, une réfugiée du Bangladesh qui vivait avec son mari et ses deux enfants de 5 et 3 ans sur les bords de la Yamuna.

Rita, comme des centaines de milliers d'habitants des bidonvilles de Delhi, est une victime de "l'Inde qui brille", d'une Inde qui, dans sa course au succès, cherche à cacher ses pauvres, ombre gigantesque dans un tableau qui se veut doré. "Sur les 500 000 personnes expulsées jusqu'à maintenant à Delhi, seules 300 000 ont été réinstallées", affirme A. K. Roy, de l'organisation non gouvernementale Hazards Centre, qui s'occupe des déplacés des bidonvilles. "Le gouvernement vise avant 2010 le déplacement de 400 000 familles, soit environ 2 millions de personnes", ajoute M. Roy, qui précise : "Les Jeux asiatiques sont un prétexte, mais le véritable but de cette campagne est la commercialisation de la terre."

Rita a tout perdu dans ce déménagement forcé. "Je n'étais pas là quand les agents du gouvernement sont venus détruire ma hutte et je n'ai quasiment rien retrouvé", dit cette jeune femme qui, en raison de l'éloignement, a aussi perdu son travail. "J'étais employée comme servante à 600 roupies (10,2 euros) par mois et mon mari, conducteur de tricycle, gagnait 50 à 60 roupies (1 euro) par jour après la location de l'engin", dit-elle, avant d'ajouter : "Je suis ici depuis sept mois, et aucun de nous n'a de travail."

Dans sa petite échoppe - une planche de bois comme comptoir et une feuille de plastique pour toit -, Renu, 28 ans et 5 enfants, vend du thé pour survivre. Elle est arrivée du bidonville de Molchand il y a neuf mois et n'a toujours pas réussi à se refaire une vie.

"Nous sommes là avec la permission du gouvernement, mais personne ne nous aide. Les autorités nous demandent de déposer 5 000 roupies (85,4 euros) pour la licence nous donnant droit à 12,5 m2 pour cinq ans. Ce n'est pas suffisant pour une grande famille... Je ne sais pas quoi faire", dit cette femme qui était ouvrière dans une usine de vêtements à 1 800 roupies (30 euros) par mois. Travail qu'elle a dû abandonner en raison de la distance à parcourir qui lui coûterait plus de la moitié de son salaire. "Il n'y a pas d'électricité, pas de sanitaires, pas d'hôpital et 90 % des hommes sont désormais sans travail à GG Colony", affirme Renu.

New Delhi n'est qu'un cas parmi de nombreux autres des effets de la transition rapide que traverse l'Inde, et dont les pauvres sont souvent les victimes. Les conflits qui opposent, dans quasiment tous les Etats du pays, les nantis et les autres se multiplient, avec pour conséquence "une violence accrue de la société" affirme le Dr Pramilla Kamal, principale d'un collège d'Amritsar, au Pendjab.

Dirigé par un gouvernement communiste, l'Etat du Bengale-Occidental connaît, depuis plusieurs mois, des troubles qui ont fait plus d'une dizaine de morts provoqués par le refus de paysans de vendre leur terre pour favoriser l'implantation de groupes industriels que les autorités veulent voir investir. En Orissa, ce sont les adivasis (membres de tribus) qui refusent d'être expulsés pour faciliter les extractions minières. Dans la capitale économique de l'Inde, Bombay, les 600 000 habitants du plus grand bidonville d'Asie, Dharavi, résistent à un grandiose plan de réhabilitation qui verra un grand nombre d'entre eux relogés dans les banlieues éloignées du centre.

"L'intolérance est partout et personne n'est prêt à concéder de l'espace aux autres", dit encore le Dr Kamal. "Un fossé énorme se creuse entre les deux Inde", note pour sa part Anouradha Bakshi, de l'ONG Project Why qui travaille à Delhi avec les enfants des bidonvilles. "Ce qui m'effraie, c'est ce mépris des réalités. L'insensibilité des riches couplée aux rêves grandissants des pauvres est inquiétante", dit cette femme d'un milieu très aisé, qui passe sa vie à donner aux laissés-pour-compte, à travers l'éducation, une chance de s'élever dans la société.

"Plus la place de l'économie devient prépondérante en Inde, plus l'espace pour les pauvres est en danger", explique le Dr Jimmi Dabhy, directeur de l'Institut social indien. "La libéralisation a aidé les gens, mais la globalisation économique a bénéficié à une élite, non à la grande masse des Indiens", insiste ce jésuite, en ajoutant : "Le développement économique sans justice sociale est dangereux, car il déshumanise."

Le Parti du congrès, qui a succédé au BJP (Parti du peuple indien, nationalistes hindous) battu aux élections de 2004 par les exclus de "l'Inde qui brille", n'a pas véritablement modifié la tendance, tout en reconnaissant publiquement le problème. "Nous ne pouvons pas marcher hardiment vers le futur avec seulement la moitié de notre nation qui brille", a affirmé, en novembre 2006, le premier ministre indien, Manmohan Singh, devant un "sommet des leaders" sur le thème : "L'Inde, la prochaine superpuissance."

Objet de toutes les convoitises de par son pouvoir d'achat, la classe moyenne indienne - 300 millions de personnes environ - ferait vite oublier les plus de 300 millions de pauvres qui survivent avec moins d'un dollar par jour. Mais, avertit M. Roy : "Cette situation (de rejet des pauvres) crée les conditions d'une guerre civile. Les gens sont maintenant prêts à résister. Il leur manque juste des leaders."

Françoise Chipaux
#47
Bollywood / Baazigar
30 Mars 2007 à 23:35:01

Avec: Shah Rukh Khan, Kajol, Shilpa Shetty
Réalisé par: Abbas-Mustan
Musique: Anu Malik
174 minutes
1993

Synopsis

Dans la nuit, un jeune garçon, AjaySharma, court sous la pluie supplier le Docteur de venir aider sa mère, incon- Sciente. le docteur est impuissant car Cette femme a subi un choc. devenu Adulte, il organise sa vengeance envers L'homme qui a ruiné sa famille. il Séduit dabord ses filles puis prend le Contrôle de son entreprise.

Mon avis :
J'ouvre ce topique sur Baazigar, car ce film m'a déconcertée et je souhaiterais avoir vos avis, en particulier sur un point : la représentation de la violence.
Pour ce film, je n'avais pas beaucoup de références (pas de fiche de présentation sur Fanta) : je savais que Baazigar avait été un tremplin pour la carrière de SRK et j'avais vu la séquence chantée de « Baazigar o baazigar » sur youtube. Autant dire que j'avais eu une crise de fou rire en la voyant : le Shah dans un costume de Zorro chevauchant un blanc destrier et une Kajol, d'une époustouflante beauté naturelle, mais attifée dans une robe de mariée ringarde valaient leur pesant de cacahouètes. Piquée par la curiosité, mais aussi par mon intérêt de découvrir les acteurs dans leurs premiers rôles, j'ai visionné le film. Excepté la séquence d'ouverture qui présente le drame d'Ajay et la séquence musicale d'anthologie « Baazigar o baazigar », je me suis ennuyée ferme pendant la première heure. J'ai trouvé la romance entre Ajay et Seema inintéressante, même si effectivement avec l'histoire de la lettre de suicide on commence à voir le jeu du baazigar/manipulateur. J'ai trouvé Shilpa Shetty casse-pieds au possible, quant à ses talents de comédienne, no comment, autant dire que ce n'était pas lui rendre service de mettre dans le trio, Kajol, qui, elle, par contre crève littéralement l'écran. Par ailleurs, je n'ai pas compris pourquoi le réalisateur a fait mettre des lentilles vertes à SRK, si c'est pour lui coller des lunettes dont il ne sait que faire (il les enlève, les met, les tripote, et plusieurs fois j'ai eu envie de traverser l'écran pour lui dire « allez, donne-moi ça et on en parle plus ! »).
En revanche, les choses ont commencé à m'intéresser à partir du meurtre de Seema, le film commence vraiment. En voyant le froid regard de SRK qui contraste avec ses dernières paroles au moment où il exécute le meurtre de sang-froid, on se dit que le regard et le sourire jusque-là charmeurs cachent peut-être un psychopathe patenté. Cette impression se confirme avec la scène du miroir où SRK force un peu trop le trait (il aurait pu nous la jouer plus sobre, dans le style Travis « You're talking to me » de Taxi Driver). Dans la deuxième partie, j'ai trouvé intéressante la progression dans la vengeance (les pions avancés méthodiquement par Ajay) mise en parallèle avec une bonne utilisation du flash-back, jusqu'au règlement de compte final. On comprend aussi la référence à Zorro, justicier masqué qui défend la veuve et l'orphelin, c'est le cas de le dire, sauf que notre Baazigar, à qui il manque quand même une case, n'a pas compris qu'on ne se faisait pas justice soi-même en se salissant les mains du sang d'innocents. J'ai beaucoup aimé cette utilisation quasi parodique du décalage ainsi que l'interprétation de SRK et de Kajol : le premier est très crédible dans la composition de ce personnage ambigu de justicier-psychopathe qui ne sait pas où est la limite ; la deuxième très juste en jeune femme amoureuse mais néanmoins animé par la quête de vérité (comme quoi l'amour ne rend pas si aveugle que ça, même si on a en face Mr Khan, tout beau, tout jeune de surcroît). J'ai beaucoup aimé aussi l'utilisation décalée de la musique tout au long du film : les séquences chantées qui s'insèrent bien dans le film et qui mettent surtout en scène l'aspect romance, même si j'ai trouvé très moyennes celles avec la miss Shetty (si on ne regarde que les « songs », on a aucune idée de la trame narrative du film) contrastent avec le fond sonore très dissonant des scènes dramatiques.
J'ai été surprise par l'esthétique du film même si l'image qui force un peu dans le rouge et parfois le vert sert bien le film. En revanche, la mode bollywood de cette époque pas top.
Je n'ai pas du tout aimé :
- les petits numéraux de clown, limite farce, de Johnny Lever (je sais le masala, les épices, un peu de comédie, de romance, de violence, etc.) mais là trop c'est trop, dans la deuxième partie c'était franchement agaçant
- la bagarre à la Starky et Huch entre SRK et les gus à la mine patibulaire qui « taquinaient » (j'adore ce mot chaque fois qu'il apparaît dans les sous-titres) Kajol et le surbruitage systématique
En revanche, ce qui m'a laissée perplexe, c'est la représentation de la violence dans le règlement de compte final, je ne savais pas très bien comment l'appréhender. J'y ai vu une débauche d'effets visuels (trop d'hémoglobine) et auditifs accompagnée d'une théâtralisation des situations, comme si le metteur en scène ne savait pas très bien comment se situer par rapport à cette violence : je la représente, mais en même temps je grossis le trait pour mettre une certaine distance. J'ai bien vu que dans d'autres films des années 90 qu'il y avait ce surbruitage dans les scènes de bagarre qui n'occupaient en général que 5 mn de film. Ici elle occupe le quart d'heure final d'où mon interrogation. Est-ce l'esthétique des  films des années 90 (dans Don, la violence est représentée dans les standards mondiaux on va dire) ? Des masalas d'autres époques ?
Comprenez-moi bien : je ne juge pas la violence, j'essaie de comprendre sa représentation et c'est pourquoi je vous demande votre avis.
Au final, ce Baazigar est une expérience assez déroutante par sa mise en scène et son esthétique, mais intéressante.
#48
Salut à tous,
J’ai mis la charrue avant les bœufs, j’ai posté plusieurs messages avant de me présenter. Je corrige donc ce manque de courtoisie.
Que vous dire sur moi ?
J’habite en région parisienne, mais je suis d’origine espagnole.
Je suis passionnée d’anthropologie, de musique et de cinéma. En matière de musique et de cinéma, j’ai des goûts très hétéroclites.
Pour la musique : le flamenco, la musique tsigane, le rebetiko grec, la musique indienne classique et populaire, bref tout ce que l’on a l’habitude de classer sous l’étiquette « musiques du monde », mais aussi la musique classique européenne, en particulier la musique baroque.
Pour le cinéma, je cite quelques uns de mes films préférés (pas forcément dans l’ordre) ce sera plus parlant : la trilogie du Parrain, Dracula de F. Coppola, Les Affranchis, Taxi Driver de M. Scorsese (et presque tous ses films), le Patient Anglais d’A. Minghella, Amadeus de Milos Forman, Le temps des Gitans d’E. Kusturica, Gadjo Dilo de T. Gatlif, Quand passent les cigognes de M. Kalatozof, et beaucoup d’autres encore…
Aimant le cinéma et la musique, je devais tôt ou tard être piquée par le virus Bollywood que je regarde entre fascination et intérêt anthropologique.
J’ai commencé, comme la plupart des Européens, par Devdas, puis ont suivi Swades, Laagan, Veer-Zara, et d’autres encore …J’ai dû en voir au total une vingtaine jusqu’à présent et je ne compte pas m’arrêter là ! Parmi les films que j’ai vu jusqu’à présent (la plupart grâce aux infos des fiches films de fantastikasia), deux réalisateurs m’ont particulièrement impressionnée par leurs choix esthétiques et partis pris cinématographiques : il s’agit de Mani Ratnam (j’ai été bluffée par Dil se) et Ashutosh Gowariker.
Je viens donc sur ce forum pour partager opinions et points de vue.
J’espère que vous ne me trouverez pas trop casse-pieds avec mes longs messages.