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Sujets - Señorita

#1
En allant voir SRK au musée Gevin, on m'a filé des horaires pour le festival Bollywood à l'Espace Cinéma de Pantin et je vous recopie les horaires avant d'oublier.

Fanaa

Du 1/05 au 5/05, tous les jours à 14h, 17h et 20h

Dhoom2

Du 8/05 au12/05, tous les jours à 14h, 17h et 20h

Chak de India

Du 15/05 au 19/05, tous les jours à 14h, 17h et 20h

Baabul

Du 23/05 au 29/05, tous les jours à 14h, 17h et 20h

Umrao Jaan

Du 30/05 au 6/06, tous les jours à 14h, 17h et 20h

Jaan-E-Maan

Du 6/06 au 12/06, tous les jours à 14h, 17h et 20h

L'entrée c'est 6€
#2
D'abord bonjour tout le monde  ^^
Pour mon bac, je dois rédiger un petit dossier avec une partie consacrée à l'étude d'une problématique que j'aurai choisi en fonction de mon film. En l'occurence, j'ai voulu aborder le thème du cinéma dans le cinéma indien. Comme vous le voyez, c'est encore assez large mais je vais cibler quand j'aurai choisi mes films. J'en entends déjà certains dire "mais en quoi ça nous regarde ?". Et bien, j'aimerais que vous m'aidiez s'il vous plait, en me donnant des titres de film où le cinéma est abordé. Si c'est la mise en abyme (on voit comment est fait un film par ex) comme dans Om Shanti Om c'est mieux, si c'est juste le cinéma en tant qu'espace même ça me va aussi, comme dans Veyyil.
Votre aide me sera très précieuse. Merci d'avance  ;)
#3
Voici un article paru dans le Monde. Rien à dire si ce n'est que j'APPROUVE entièrement et vive Cédric !  :clap: :clap:
Ah vi, le passage en gras c'est celui que je trouve magnifique...


Monsieur Sarkozy, vous demandiez récemment à Mme Albanel, ministre de la culture et de la communication, de relancer la démocratisation culturelle en la définissant ainsi : "La démocratisation culturelle, c'est veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant aux attentes du public." Cette petite phrase anodine cache en fait le drame qui touche depuis quelques années le secteur du cinéma.



Il y a dans la culture, comme dans le rugby, des fondamentaux... Et ce n'est pas seulement à vous que je m'adresse ici, mais à tous ceux qui font aveuglément confiance aux "attentes du public", sans mesurer à quel point la diversité culturelle est ainsi menacée.

Vous vous inquiétez avec justesse d'une maladie française qui s'appelle l'élitisme. C'est vrai, on a souvent reproché au cinéma français d'être snob, prétentieux, intello, "prise de tête", et je dois vous avouer que je l'ai aussi beaucoup pensé.

C'est même assez étrange pour moi de m'être battu pendant des années pour affirmer la nécessité d'un cinéma populaire et de me retrouver à défendre aujourd'hui un cinéma non pas élitiste mais "culturel". J'ai toujours pensé qu'on pouvait faire des films commerciaux en refusant de prendre les spectateurs pour des imbéciles. Je crois à une "troisième voie" qui refuse la sempiternelle opposition : film d'auteur, film commercial.

Un député européen me demandait récemment : "Pourquoi n'y a-t-il pas d'Harry Potter européen ?" Est-ce réellement ce que vous attendez tous ? Est-ce là votre seul rêve culturel : un film absolument sans auteur et sans saveur dont la seule valeur est d'être un succès ? Je comprends que, dans d'autres domaines, vous soyez en attente de résultats industriels. Mais, dans le cinéma, nous préférerions que les personnalités politiques nous incitent à être originaux ou audacieux, plutôt qu'à faire du chiffre.

Aujourd'hui, ce qui nous inquiète, nous, réalisateurs, c'est d'assister à la lente et insidieuse disparition de ce qui pourrait surprendre ou éveiller le public. Il y a de fait un appauvrissement culturel dans notre pays et les élites n'envisagent même plus de travailler à le ralentir. Je m'inscris ici dans la même démarche que Pascale Ferran aux César. Avec la Société des réalisateurs de films (SRF), nous remarquons, comme elle, à quel point la situation se dégrade rapidement, et il devient urgent de réagir.

Si notre métier contient une part de rêve, être "réalisateur", au sens littéral, c'est rendre réels ces rêves. Si nous aidons les spectateurs à fuir la réalité avec nos images, notre but est aussi que ces images les renvoient autrement à la réalité. Le cinéma doit sans doute divertir, mais il doit aussi avertir. Un réalisateur doit plus aider les gens à se "tourner vers" qu'à se "détourner". Il ne doit pas "endormir", mais donner à voir, informer, éveiller la curiosité.

Woody Allen m'a averti des paradoxes du couple. Federico Fellini m'a éclairé sur les mystères de la masculinité, Jane Campion sur les mystères de la féminité. Jean Renoir m'a parlé de ce qui dépasse les classes sociales, Charlie Chaplin de ce qui n'échappera jamais aux classes sociales, Abbas Kiarostami de l'intelligence contenue dans la simplicité, Jean-Luc Godard de la simplicité contenue dans l'intelligence, Martin Scorsese de la beauté de la violence, Alain Resnais de l'horreur de la violence, Pedro Almodovar du fantasme contenu dans le réel, Alfred Hitchcock du réel contenu dans le fantasme...

Tous ces cinéastes m'ont aidé à vivre. Ils m'ont autant diverti qu'averti. Ils m'ont aidé à aborder des problèmes quotidiens sans me donner de leçons. Ils m'ont donné des éléments de réflexion sans que je sache que c'était de la réflexion. Ce "reflet" du monde n'est pas juste un effet de miroir, c'est ce qu'on appelle un regard. Bizarrement, plus ce regard est personnel, plus il sera universel. Moins il sera consensuel et formaté, plus il sera général. La culture a ceci de particulier qu'elle n'est pas conçue a priori pour satisfaire le public, même si au fond elle s'adresse à tous. On pourrait croire qu'avec Internet il y aura toujours plus d'espaces pour plus de films. Non ! Paradoxalement, plus on ouvre de fenêtres et plus les portes se ferment. La multiplication des espaces de diffusion accentue la logique de l'Audimat et l'omniprésence des block-busters. Le résultat : un formatage sans précédent des oeuvres.

En matière d'environnement, on sait aujourd'hui que seule l'audace politique peut infléchir les effets pervers de l'industrie. En matière culturelle, il devient indispensable de contrebalancer les effets pervers du marché. Nous ne voulons pas une culture assistée, nous voulons une culture protégée.

Je me souviens de La Voce della Luna, le dernier film de Federico Fellini. Il y mettait en garde l'Italie contre les méfaits de l'acculturation, et notamment le rôle destructeur et abêtissant de la télévision. Aujourd'hui, Fellini est mort, et avec lui Pasolini, Visconti, Antonioni, Rossellini, De Sica et bien d'autres. Et avec eux, quelque chose d'essentiel a disparu en Italie. La cinématographie italienne des années 1940 à 1980 était diversifiée, il y avait aussi bien des grands films populaires que des films difficiles. Ce qui est mort là-bas, ce n'est pas le talent, ce n'est pas une époque... ce qui est mort, c'est la politique qui a déserté le terrain de la culture au profit du divertissement et du populisme les plus mercantiles.

Il est difficile d'inventer une politique qui aide la création, mais le manque d'idées politiques mène à l'acculturation. Se borner à laisser faire le marché en matière de culture, c'est tuer la culture.
#4
Arène de la Mort qui tue / Feliz cumple Juanito
08 Septembre 2007 à 00:05:00
Feliz cumpleaños al otro español de Fantastinkindia !!  :) :) :) :)

Pour ton anniversaire, je souhaite qu'il fasse bien beau et bien chaud sur la capitale !  ;)

Besitos !  :salut: :salut:
#5
Ouais, 100 ans ça se fête quand même  ;D ;D (je sens que ce soir, je vais m'en prendre plein la poire ^^)

Commence bien ce nouveau centenaire, avec tout plein de bonheur, et plein de pleurs en regardant le tout beau DVD que je t'ai offert ^^

JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!!!  :) :)
#6
Bonjour tout le monde !

Une nouvelle vient se joindre à vous, et cette nouvelle.. bah c'est la fille de Didi14  ;D  ;D Et oui, elle n'a pas été embarquée par Bollywood toute seule, j'ai été happée dans ce cinéma avec elle. Même que des fois elle me sort "on se regarde un bolly ce soir ?" sans se soucier si je suis fatiguée ou pas, ah ces mères....  ::) ;)
Sinon, à part Bolly, je suis une passionée du cinéma en général. Je n'ai pas de film préféré car je ne saurais en choisir un, par contre je peux vous dire les réalisateurs que je préfère: Alejandro Gonzalez Iñarritu, Martin Scorsese, Sam Mendes, Francis Ford Coppola, Georges Lucas, Steven Spielberg, Clint Eastwood, Pedro Almodovar, Alejandro Amenabar, Roman Polanski, Anthony Minghella, Emir Kusturica, Tony Gatlif, Stanley Kubrick, Ingmar Bergman, Woody Allen, Jean-Pierre Jeunet, bon et puis y'en a encore plein d'autres mais je vais m'arrêter là parce que ça commence à être long.

Sinon j'aime la musique, sachant que j'écoute de la variété française, du métal, du rock, de la variété espagnole, bcp de BO's peu importe leur origine, et pas mal d'autres choses. Pis j'aime lire, mais arrêtons là les listes longues et chiantes ^^

J'imagine que tout le monde sait pourquoi j'ai choisi ce pseudo  ;D Déjà parce que ça fait référence à mes origines mais aussi parce que c'est le surnom de Kajol dans DDLJ !! Et Kajol c'est l'actrice indienne que je préfère :)
J'ai pas vu autant de films indiens que la plupart des gens de ce forum mais je rattrape ça, surtout les films d'Aamir Khan, je sais pas pourquoi  ::) Donc vous l'aurez compris, c'est mon acteur bolly préféré ^^
Les films que j'ai préféré dans ce cinéma sont: Lagaan, DDLJ, Fanaa, Swades, Rang de Basati (c'est récent ça date d'hier), Veer-Zaara...

Ah oui à noter que je déteste Devdas (le perso pas le film) parce que c'est un enfoiré affectif (oui, j'suis aussi une fan de Bridget Jones  ;D )

Voilà, si jamais vous avez des questions je suis tout à vous !  :)

PS: j'ai oublié de dire que je suis en première L cinéma ^^ Par contre, le cinéma bolly n'est pas étudié  ???