Une bonne année 2015 ( ... si ça en vaut la peine)

[savoy1]

Il y a un an, jour pour pour, je publiais déjà à cet endroit (oui, oui, juste en dessous) un message de bonne année. Bravant les réseaux sociaux et leur logorrhée incessante. Et l'impossible est arrivé, ce message ayant le triste honneur de rester en vitrine depuis ce temps, ne provoquant AUCUNE réponse, ni réaction apparente. Prouvant par là-même désaffection et désillusion vis-à-vis de la "vraie" discussion.
J'espère tout de même que ceux qui le peuvent, parisiens et banlieusards dénichant quelque disponibilité au sein de leur emploi du temps, conservent la passion et le courage pour se déplacer en salle. Et soutenir nos cinématographies indiennes là où elles se doivent d'être vues en priorité. Quelqu'un réalise-t-il seulement ce qu'il s'est passé ces deux dernières années ? Jamais, depuis l'avènement du cinéma de genre européen dans les 70's, une telle foison de bandes venues d'ailleurs que les US n'avait atterri sur grand écran, en France. S'en souviennent les amateurs, attendant désespérément l'explosion du cinéma de Hong-Kong dans les 90's. Sans parler du Japon, ni du pétard mouillé que fût la Corée la décennie suivante.

Alors, louons le boulot entrepris par Aanna, Night Ed Films, ou Ayngaran. Il y a obligatoirement de la passion derrière tout ça. Au moins supportée par le public de la diaspora, puisque, ne nous faisons guère d'illusion, pas beaucoup de "visages pâles" à l'horizon. Mon message s'adresse donc en priorité à nos chers distributeurs, et défricheurs. MERCI !
Car il est plus facile de s'en prendre à leurs choix de m...., par l'intermédiaire de 140 signes, et de rester le cul au-dessus de sa tablette, que d'aller les supporter, et par là-même les salles qui les diffusent, en prenant de son temps pour les transports.
Et au bout du chemin, la gratification (ou pas, ça arrive) d'une émotion partagée avec son voisin d'accoudoir.

Allez, bonne année ...

L.

[Marine]

Merci L.
2014 n'a pas été si horrible que ça si on s'en tient au plan cinématographique pour les fans de cinéma indien. Loin de là en effet. Il va d'ailleurs falloir se pencher très rapidement et sérieusement sur les chiffres de 2014.
On se croisera sûrement au prochain film d'Ajith (j'avoue que c'est encore facile de nous repérer, mais on espère que le genre va se démocratiser )