J'irai dormir à Bollywood

[Swiss-Bolly]

Pour tous ceux qui comme moi ont raté sur France 5 le "J'irai dormir à Bollywood" du sympathique Antoine de Maximy dont je vous ai mis le résumé ci-dessous, n'hésitez pas à vous jeter sur le dvd de ce voyage en Inde du reporter à la chemise rouge... Comme d'habitude avec Antoine c'est drôle et intéressant, et pour l'occasion c'est un épisode de 95 minutes !!!




Après avoir arpenté les Etats-Unis dans "J'irai dormir à Hollywood", son premier long-métrage paru en salles en 2008, Antoine de Maximy s'est lancé en 2011 à la découverte de l'Inde. Ce voyage de trois mois à travers le deuxième pays le plus peuplé du monde a engendré "J'irai dormir à Bollywood", un long-métrage pour la télévision de 95 minutes, diffusé sur France 5 en décembre 2011, et "J'irai dormir chez les Maharadjas", une série de dix épisodes de 26 minutes diffusés en février et mars 2012 sur la même chaîne. L'improvisation constante et les initiatives parfois saugrenues de l'homme à la chemise rouge (courir les garages d'occasion pour s'acheter une Ambassador, la voiture emblématique de l'Inde, puis décider de la repeindre en rouge et jaune...) confèrent à cette aventure indienne une fraîcheur qui force la sympathie. Fidèle à lui-même, Antoine de Maximy ne s'est pas contenté de se rendre dans les métropoles ou de filmer les sites touristiques (même s'il s'autorise des visites de temples magnifiques), mais s'est amusé à explorer les petites villes, là où selon lui, il est plus facile d'aller à la rencontre de la population. Le barrage de la langue ne lui rend pas les choses aisées. Ne parlant pas le hindi et ne se débrouillant qu'avec des bribes d'anglais, l'explorateur a bien du mal à communiquer réellement avec ses interlocuteurs, ce qui génère une frustration évidente. Le reportage captive malgré tout grâce à des rencontres et situations insolites, qui propulsent le spectateur au cœur de cette Inde aux multiples visages, soumise à des traditions ancestrales et truffée de contradictions. On s'amuse des déboires du globe-trotter coincé dans les transports en commun épuisants, plongé dans la circulation routière totalement surréaliste, et devant se dépêtrer d'individus qui interprètent mal ses intentions. Bien sûr, Antoine de Maximy découvrira que si la population indienne est souvent accueillante et chaleureuse, il n'est pas plus facile de parvenir à dormir chez une star à Bollywood qu'à Hollywood.