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Chandni Chowk To China

Démarré par SRK, 08 Août 2008 à 13:01:59

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Laurent

#15
Je comprends tes arguments bien que tu en aies oublié un par évidence (Ranvir Shorey  ;)), je trouve au passage qu'il y a eu d'autres films assassinés, justement ceux-là (au hasard Jimmy, que même moi n'ai pas vu), le film est certainement sympa pour Akshay qui, plus qu'un acteur d'action aux arts martiaux jamais bien filmés, est naturel et a un bon timing comique, mais justement, la comédie lourdingue alliée aux arts martiaux matrixiens, cela me paraît casse-gueule à réussir, et je ne m'attends qu'à un film très mineur, pire pour moi que SEI parce que je préfère quand même les romances naïves conventionnelles friquées au sous-HK, ce qui est d'autant pire quand ledit HK accouche de films mineurs comme Crazy Kungfu qui, qu'on l'aime bien ou pas, avait une grande technique dans tous les sens du terme. Bollywood ne réussira peut-être jamais à faire des films d'arts martiaux dignes de ce nom et, pire, sait moins qu'avant compenser la médiocrité fréquente de l'action par de l'humour masala feelgood, donc je reste très réservé pour ce film d'Advani (je serais pas surpris si j'apprenais que c'est une commande qu'il a acceptée alors que c'est pas du tout son truc), seulement sympa puisque j'ai l'habitude d'être optimiste avec les films que j'ai pas vus !

Madhurifan

Pauvre Nikhil,

J'aimerais bien quand même un peu prendre sa défense, à ce pauvre garçon, vu que c'est un accusé sans avocat.
D'abord, il ne faut pas oublier qu'il a été a été assistant sur K3G, Mohabbatein et KKHH. Donc, j'imagine que si on lui a confié une réalisation, c'est que Karan Johar avait une bonne opinion du bonhomme.
Ensuite, lorsqu'on a fait Kal Ho Naa Ho, qui est quand même un des chefs d'oeuvres de Bollywood, et même si Karan Johar était derrière, il n'est quand même pas simple de faire mieux comme ça, d'un simple claquement de doigts. Sans vouloir remonter à perpette, souvenons-nous d'Orson Welles. Il a attaqué très fort avec Citizen Kane, puis la suite fût plus difficile et, objectivement, La splendeur des Amberson, par exemple est moins bon et inventif, tant sur le scénario que sur la mise en scène. Il faudra attendre La soif du mal pour qu'il refasse, dans un autre genre, un film exceptionnel. Donc, ne jetons pas la pierre trop vite à My brother Nikhil  ^^
En ce qui me concerne, je trouve qu'il a eu beaucoup de courage de se lancer dans Salaam-e-Ishq. Gérer toutes ces histoires parallèles, rayonnates et circulaires à la fois, ce n'est pas simple.
Lorsque le film est sorti, j'ai donc, comme beaucoup été déçu. Moi aussi je m'attendais à un truc à tomber par terre. Et je suis bien tombé par terre... de déception. Surtout que la BO était vraiment du tonnerre de dieu. Et puis, quelques temps après, je me le suis repassé et j'ai découvert un champ de bien jolies pierres. Des personnages pas si manichéens, des embrouilles plutôt bien construites. Bref, je lui trouve beaucoup de charme à SEI.
Bien entendu, il y a des faiblesses et toute la première partie est particulièrement à la ramasse. Ca se traine, on ne voit pas où il veut aller. Mais dans la deuxième moitié du film, les personnages se densifient et l'émotion renaît. Bon, sur que je ne pleure pas comme une madeleine à la fin (alors qu'à chaque fois, ça ne rate pas avec KHNH) mais je trouve tous ces gens plutôt attachants et le dénouement, qui serait d'ailleurs plutôt un nouement puisque tout le monde se retrouve  ;), me plait bien.

Bon, je ne vais pas faire la critique du film ici mais en tout cas, une fois passé la première partie, c'est un film que je prends plaisir à voir et à revoir. Il faut juste passer le Rubicon.

Donc, merci Nikhil et j'espère (mais sans trop y croire quand même) que Chandni Chowk To China sera un bon film. Après tout, sauf erreur, Mujhse Dositi Karoge avait fait un flop en Inde. Alors, tous les espoirs sont permis.

Jean-Philippe
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Laurent

#17
SEI est un bon film mais "comme tant d'autres", et ça a déçu par rapport au grand classique qu'était KHNH, où Advani (ptêtre pasqu'il était assistant) était avant tout un grand technicien, un artisan en devenir. Mais je trouve le génie Welles et ses tout premiers films nettement supérieurs à Advani (tu t'es un peu fait "l'avocat du diable"), un chef-d'oeuvre puis, je trouve, un très bon film fin et unique dans sa carrière, où il ne joue pas (La Soif Du Mal, et 5 ans avant Othello, et 5 ans après Le Procès, sont en effet aussi des chefs-d'oeuvre, j'ai pas vu ses 2 autres Shakespeare). Pour être réaliste, Advani est pour moi plus proche d'un Michael Bay (plus canalisé récemment quand il est produit par Spielberg que par Bruckheimer) que de Welles, ce qui est pas péjoratif dans ma bouche parce que Bay est l'un des plus grands tâcherons techniques de l'histoire du cinéma (mais il ne peut pas s'élever au rang d'artisan véritable).

Madhurifan

D'abord, je trouve que tu es contagieux, avec ces titres de plus en plus navrants (quoique Bobby, c'est loin d'être navarant) Laurent  :lol:

Naturellement, je ne compare pas Advani à Welles, on n'est pas dans la même cour. Pas tellement à cause du talent d'ailleurs, mais surtout à cause de la "Vision" qui n'est l'apanage que d'un nombre très réduit de réalisateurs/scénaristes. Ce que je voulais simplement dire, c'est qu'un parcours peut-être chaotique, surtout lorsqu'on commence très fort.
Pour en revenir à SEI, à ta différence, je ne trouve pas que ce soit un film "comme les autres". Pour moi, c'est un film ambitieux non accompli. Il y a de très bonnes choses mais on ne trouve pas de cohérence générale dans le discours. Par exemple le personnage de Pryianka est extrêmement intéressant. Idem pour Juhi, Idem pour Govinda. mais tout cela dans des registres différents. Bien sur, Salman, bof. Et encore... C'est un beau symbole. Par contre, on peut se demander à quoi sert le couple Sohail-Isha sinon à faire entracte et un générique de fin sympa.
On a vraiment l'impression que l'objectif était trop haut. Tu dis que le film est trop long mais moi, je pense qu'il est trop court. Ces histoires méritaient mieux. 3h4O pour 6 histoires, ça ne fait qu'une demi-heure par couple. Je te dis que c'est trop court. Il me semble d'ailleurs qu'un des projets de NA était de refaire des films séparés pour chaque histoire.

Jean-Philippe


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Jordan White

#19
Je ne suis pas d'accord avec toi Madhurifan sur la question de la durée de SEI. Il y a pour moi un vrai problème de rythme dans le film après la première heure et demi, moment pendant lequel j'ai cru que le film pourrait se terminer en fanfare, c'est-à-dire repartir de plus belle en terme de technique et d'intérêt d'histoire. Or, le film se traîne et les multiples rebondissements de la dernière heure n'en finissent plus. Je retrouve le même problème avec la deuxième heure de Dostana. Pour moi le "yes man" dans l'histoire c'est plus Tarun Mansukhani que Nikhil Advani. Dostana me paraissant banal à tous les niveaux et juste sauvé par Boman Irani, déchaîné en folle. Pour en revenir à la durée de SEI, j'aurais bien vu un film de 2h20 maxi, les 3H40 ça devient un peu du n'importe quoi, il ne sait plus s'arrêter et se montre trop gourmand en voulant faire le grand film définitif sur l'amour.  Ca reste très atypique dans la production moderne une durée aussi extravagante. En soi c'est un évènement. Dans les faits ça ne m'a pas laissé un grand souvenir et j'ai souvent regardé ma montre durant la séance.

Je me rappelle de la séance à Pantin, dans une salle où j'étais quasiment le seul à ne pas rire aux blagues foireuses (à mon sens) de Sohail Khan et ne pas m'enthousiasmer devant la chanson éponyme (dont le seul intérêt reste pour moi ce travelling circulaire si caractérisque des productions hindi, travelling tournant autour des personnages comme s'ils étaient accrochés à un plateau tournant sans se déplacer eux-mêmes, le plateau se mouvant avec le mouvement de caméra, on retrouve le même durant la chanson Say Shava Shava de Khabi Kushi Khabie Gham, quand Kajol exprime tout son amour pour son père et que Shahrukh fait de même, qu'ils disent qu'ils ne sont rien sans leurs parents, etc). Quand je suis ressorti de la salle, j'étais exténué, à moitié dans les vapes, un peu assommé par tant de guimauve et de fins interminables. Le siège avait cédé en plus, il était cassé et est resté par terre au milieu de quelques papiers jonchés sur le sol.

Pour Welles, ce dernier était méprisé à Hollywood et a eu de nombreux soucis avec la RKO, la firme américaine qui fit rourner des réalisateurs célèbres tels que Hitchcock ou Bergman entre autres, et on le prenait pour un fou (il venait du théâtre et n'avait pas fait d'école de ciné, il a regardé un film de John Ford et a dit à ses collaborateurs qu'en substance tout y était et qu'il allait s'en inspirer pour réaliser son premier film). Il a été honni d'Hollywood pour ses goûts avant-gardistes.  Je pense qu'Advani est dans un système de production beaucoup plus ouvert, il est protégé par Karan Johar, et le système du film hindi lui permet aussi je pense de bénéficier du director's cut.

Pour CCTC, bien sûr Ranvir est un argument de taille, je ne l'avais pas reconnu dans les premiers teasers. Rien que pour lui, j'ai tout de même hâte.


Madhurifan

La durée et le rythme ne font pas appel aux mêmes instruments de mesure. On peut quantifier objectivement et subjectivement la durée mais seulement subjectivement le rythme.
Il y a des films réputés pour lesquels la longueur ne pose pas de problème (1900 de Bertolucci par exemple). Et d'autres courts mais intenables (exemples multiples). Pour SEI, moi, le rythme de la seconde partie me convient bien (il colle à mes cycles biologiques ?) Je n'ai pas du tout ressenti d'ennui avec les rebondissement. Bien au contraire. Cela étant, si tu as assisté à la projection sur un fauteuil déglingué, je comprends que tu aies éprouvé des émotions un peu négatives  :)
Pour Welles, on ne peut effectivement pas comparer le contexte avec celui d'Advani. Parmi les problèmes de Welles, il y avait l'image qu'il s'était forgée en parlant de Hearst. Il s'était mis à dos une bonne partie de ceux qui comptaient en Amérique. Imagine qu'on fasse un Citizen Kane en France aujourd'hui en remplaçant Hearst par Sarkozy ou Lagardère. A mon avis le réalisateur ne ferait pas de second film. Même pas sur qu'il fasse le premier d'ailleurs.
Mais avec 70 ans d'écart et sans tenir compte du contexte, il est clair que la carrière de Welles a été en dents de scie. C'est ce que je souhaite à Nikhil Advani.

Jean-Philippe




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Laurent

D'accord sur la carrière en dents de scie de Welles (c'est quand même rageant d'être très déçu par certains films, Arkadin plus qu'Amberson pour moi) et avec Jordan sur SEI qui est trop long "par rapport à son rythme pas très bien maîtrisé". Tu as raison Madhurifan, ce n'est pas "un film comme les autres", mais "comme certains autres", autrement dit un film ambitieux mais imparfait, un chef-d'oeuvre raté comme je le dis dans l'article, c'est-à-dire aussi décevant que KANK et les derniers Gowariker pour moi qui en attendais vraiment beaucoup.

Madhurifan

Citation...film ambitieux mais imparfait, un chef-d'oeuvre raté...
Oui c'est ça. Mais moins raté pour moi que pour toi et Jordan à première vue : les bons moments m'ont fait plus d'effet et laissé plus de souvenirs que les mauvais.

Jean-Philippe

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Laurent

Ben un chef-d'oeuvre raté ça veut dire un bon film à 7/10 pour moi, et SEI me plaît mieux que d'autres films du genre comme les derniers Johar, Gowariker (ou encore Seven Swords de Tsui Hark). Mais les carrières en dents de scie m'agacent, on sait jamais si le prochain film est digne d'être vu acheté ou non ; c'est pour ça que mes réal Bolly préférés sont moins les génies (quoique, Bhansali vient de faire selon moi 3 chefs-d'oeuvre techniques d'affilée) que les solides artisans réguliers comme les prolifiques Abbas-Mustan, Santoshi, RGV, Subhash Ghai... qui ont les meilleures carrières à mes yeux.

Didi

Citation de: Madhurifan le 18 Janvier 2009 à 21:00:50
Citation...film ambitieux mais imparfait, un chef-d'oeuvre raté...
Oui c'est ça. Mais moins raté pour moi que pour toi et Jordan à première vue : les bons moments m'ont fait plus d'effet et laissé plus de souvenirs que les mauvais.
Moi, je suis un peu comme toi, j'ai gardé de bons souvenirs surtout de l'histoire avec Anil Kapoor (franchement, à mon avis, la meilleure performance du film), Govinda et Vidya Balan, tous très touchants.
Voilà, ensuite, le film était ambitieux, mais un film choral est une affaire complexe à diriger, surtout quand on prend comme modèle un film choral anglais, genre où nos chers voisins sont experts.

Laurent

#25
Anil est le Spencer Tracy moustachu de Bollywood, l'un des plus attachants, mais je ne me souviens pas particulièrement de sa prestation (je ne parlerais pas de "performance" énorme, quoi). Quant à Love Actually, je le trouve bon, assez réussi, mais pas meilleur que SEI car les acteurs britishs sont plus froids et moins touchants que certains du film d'Advani (à part le couple inutile Sohail/Isha), d'accord forcément  ;) pour Govinda, et pour Vidya, une actrice délicieuse et "digne" qui est en passe de devenir une très grande à la Shabana Azmi.

Jordan White

Citation de: Madhurifan le 18 Janvier 2009 à 20:42:47
La durée et le rythme ne font pas appel aux mêmes instruments de mesure. On peut quantifier objectivement et subjectivement la durée mais seulement subjectivement le rythme.
Il y a des films réputés pour lesquels la longueur ne pose pas de problème (1900 de Bertolucci par exemple). Et d'autres courts mais intenables (exemples multiples).

Bien sûr. Un film d'une heure trente peut en paraître une heure de plus si c'est mal rythmé ou rythmé de façon inégale : intro pétaradante et suite bateau et pépère. Lawrence D'arabie dure trois heures vingt et je ne m'ennuie pas une seule seconde, Lagaan près de quatre heures et il me transporte. Les exemples sont légion.

CitationPour SEI, moi, le rythme de la seconde partie me convient bien (il colle à mes cycles biologiques ?) Je n'ai pas du tout ressenti d'ennui avec les rebondissement. Bien au contraire. Cela étant, si tu as assisté à la projection sur un fauteuil déglingué, je comprends que tu aies éprouvé des émotions un peu négatives  :)

Ca venait surtout du fait que je trouvais le film de plus en plus médiocre au fil des minutes pas des conditions de visionnage, en l'occurrence plutôt bonnes (belle copie et son pas tonitruant au point que ça en devient pénible comme pour Dostana). Alors que j'aurais pu rester deux heures de plus dans le froid en regardant Rab Ne Bana Di Jodi.  ^^







Madhurifan

#27
J'aime beaucoup les films de Bhansali. mais je pense qu'il est en train de dériver de façon néfaste du fond vers la forme. Ou plutôt qu'il crée un déséquilibre entre les deux. La forme est tellement belle qu'elle finit par masquer le fond. Le summum à mon avis étant Saawaryia. C'est pour cela que j'ai du mal à voir ses films comme des chefs d'oeuvre, à part Black. C'est exactement le contraire avec Gowariker qui réussit (presque) toujours à équilibrer le fond et la forme, Swades et sa séquence de "retour aux sources" en étant pour moi le parfait exemple de l'équilibre génial.   

Je ne trouve pas cet équilibre particulier chez Advani mais j'ai le sentiment qu'il en est capable.

Moi aussi, Didi, je trouve excellent Anil Kapoor. Le personnage est un peu excessif dans son exposé (la scène où il attend 17h30 figé sur sa chaise me semble un peu forte de café) mais très sensible dans la description de son caractère.

Jean-Philippe

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Didi

#28
Citation de: Laurent le 18 Janvier 2009 à 21:37:12
Anil est le Spencer Tracy moustachu de Bollywood, l'un des plus attachants, mais je ne me souviens pas particulièrement de sa prestation (je ne parlerais pas de "performance" énorme, quoi). Quant à Love Actually, je le trouve bon, assez réussi, mais pas meilleur que SEI car les acteurs britishs sont plus froids et moins touchants que certains du film d'Advani (à part le couple inutile Sohail/Isha), d'accord forcément  ;) pour Govinda, et pour Vidya, une actrice délicieuse et "digne" qui est en passe de devenir une très grande à la Shabana Azmi.
Suis pas trop d'accord avec toi Laurent en ce qui concerne Love Actually, véritable antidote contre la déprime, c'est vraiment une des meilleures comédies chorales anglaises de ces 10 dernières années (et il y en a eu plusieurs) et les acteurs anglais sont peut-être moins démonstratifs, mais ils sont aussi touchants. J'ai dû voir 5 ou 6 fois Love Actually, je n'ai vu qu'une fois SEI.

Laurent

#29
Tout à fait d'accord sur Bhansali qui a toujours privilégié la forme (musique incluse) sur le fond (il a surtout fait des remakes, Khamoshi étant même inférieur à l'original Koshish de Gulzar), mais c'est pour moi des chefs-d'oeuvre techniques, j'adore la surcharge baroque, et Saawariya est pour moi plus ample (pour la longueur et le visuel) que le génial caprice sombre, bref et sans chansons (et avec à la fin une barbe en coton) qu'était Black. Je n'ai pas que des critères de "fond" ou de "personnages touchants".
Quant à Love Actually, j'en parle bien sûr avec relativité, j'aime surtout le rocker trash (vous me connaissez  :!:) mais je trouve qu'on sent un peu trop la patte du réal et/ou producteur romantique (bien que ça soit mieux et plus ambitieux que 4 Mariages...), le côté film choral est un peu trop calculé pour moi pour me toucher vraiment, c'est filmé de manière basique, et le film (2 h 10 grand max) est trop court, on dirait qu'ils ont coupé des histoires qui auraient pu être plus émouvantes, comme celle d'Alan Rickman et de la délicieuse Vidya Thompson  :crazy: